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Vendredi, 10 Décembre 2010 18:11

LeWeb’10 : ce que j’en ai retenu

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La conférence LeWeb’10

s’est terminée hier soir. C’était la cinquième édition consécutive à laquelle je participais, et à mon humble avis c’était la meilleure.

LeWeb’10 : ce que j’en ai retenu
Photo : Camille Bouiller

Un mot tout d’abord sur mon organisation personnelle. Depuis que je participe à cette conférence, je fais chaque année le même constat : après m’être installé confortablement aux premiers rangs en salle plénière avec la ferme intention de suivre les conférences et de noircir mon bloc-notes, je décroche généralement assez rapidement dès la fin des premières keynotes (souvent très intéressantes, avec cette année Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan), et je préfère rejoindre les coursives de l’évènement pour rencontrer du monde. Les panels, notamment, sont souvent assez ennuyeux, voire soporifiques.

Et puis je pense que la valeur ajoutée de ma présence au Web (pour moi mais surtout pour toi ô lecteur adoré) ne se situe pas dans le suivi béat et la transcription minutieuse de ce qui se passe sur la scène, ni dans le fait de vous noyer sous une masse de billets en mode live-blogging. D’une part parce-que, travaillant seul[1], il m’est impossible de tout suivre, d’autre part parce-que vous pouvez trouver tout cela dans de nombreux blogs qui ont suivi et retransmis la conférence en direct dans ses moindres détails, et aussi en vidéo (streaming en direct ou en VOD).

LeWeb’10 : ce que j’en ai retenu
Loic « Angry Birds » Le Meur – Photo : Camille Bouiller

Autre constat en forme de petit regret récurrent : malgré toute la meilleure volonté du monde je n’arrive jamais à voir tout et toutes les personnes que je souhaitais rencontrer (ni tous les workshops), ce qui me fait aussi penser à un détail amusant, que nous sommes je crois nombreux à partager : j’ai de nombreux correspondants réguliers sur Twitter/Facebook mais je m’aperçois que je ne les connais que via un pseudo et un avatar (pas toujours très ressemblant). Il m’arrive donc de les rencontrer IRL et de discuter avec elles/eux sans savoir que ce sont les mêmes personnes. C’est con les réseaux sociaux parfois. Ou c’est moi qui suis con, ce qui est fort possible, d’accord.

Je vais donc comme tous les ans vous donner mon point de vue, forcément subjectif, sur le Web’10, et ce que j’en ai retenu au fil de mes rencontres.

Sur la notion de « platform ».

Les plateformes étaient donc le fil conducteur du Web’10. On sentait que les intervenants avaient bien était briefés sur cette notion puisqu’ils sont nombreux à avoir tenu un discours avec cet angle d’attaque. Le concept est intéressant et a le mérite d’utiliser le même mot avec le même sens en français et an anglais, même si c’est peut-être un peu trop fourre-tout au final (quel point commun entre la plateforme logistique d’un constructeur automobile et un OS mobile, si ce n’est que ce sont deux plateformes ?).

Carlos Ghosn, l’automobile et le numérique

L’intervention de Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, en introduction de la conférence, était à l’image de l’homme : rapide, précise et tranchante. Il est toujours intéressant d’avoir le point de vue d’une personnalité dont l’activité principale n’est pas liée au web ou à l’économie numérique (même si on peut se demander s’il reste réellement un seul secteur de l’économie ou de la société qui ne soit pas « lié » d’une façon ou d’une autre au numérique). Après Philippe Stark, Paulo Coelho ou encore la reine Ranya de Jordanie lors des éditions précédentes, c’était donc le boss de Renault qui s’y collait.

LeWeb’10 : ce que j’en ai retenu

De ce speech j’ai débord retenu une idée que j’avais déjà eu l’occasion d’exprimer ici et que Ghosn a parfaitement résumée dans cette phrase (traduite par mes soins puisque toute la conférence est en anglais) : l’industrie automobile a échoué dans le fait de conserver l’image de modernité qu’elle avait auparavant (de mémoire : « our industry failed in staying a symbol of modernity »). Ce qui revient à admettre que, comme d’autres secteurs, les constructeurs automobiles ont quelque peu tardé à prendre le train du numérique, et qu’ils doivent redoubler d’efforts pour se mettre à jour. J’ai aussi retenu cette autre notion intéressante : selon Carlos Ghosn, une voiture reste un achat à part, un objet que l’on ne conçoit pas uniquement comme un objet, mais dans lequel le concepteur doit aussi mettre de l’émotionnel. « Une voiture est une personne davantage qu’un objet. Vous vous souvenez toute votre vie de votre première voiture et des suivantes. Vous ne vous souvenez pas de votre premier frigo. »

LeWeb’10 : ce que j’en ai retenu

Pour se mettre à jour, et pour répondre à la question de Loic Le Meur sur le fait que Renault pourrait avec son futur modèle 100% électrique créer « l’iPhone de l’automobile », Carlos Ghosn indiquera qu’il est envisageable de considérer la voiture comme une plateforme (tiens…) sur laquelle on pourrait développer des applications à installer. Avec quand même un contrainte extrêmement forte et permanente (et en plus variable selon les pays et leurs législations) : la sécurité, qui passe notamment par l’impératif absolu de ne rien créer qui puisse distraire la vigilance du conducteur.

Windows Phone et Facebook

Une remarque « contextuelle » (ou diplomatique) de Charlie Kindel, responsable de Windows Phone 7 chez Microsoft : « I am a platform guy ». Cela étant, Charlie nous a gratifiés – comme souvent quand il s’agit de représentants de grosses boîtes – d’un joli discours en forme de langue de bois, dans lequel nous n’avons pas appris grand chose malgré l’insistance de Loic. Impossible de savoir par exemple si Windows Phone se vendait bien, et encore moins à combien d’exemplaires. Et à la question « combien comptez-vous en vendre », la réponse fut : « beaucoup ». Circulez y a rien à voir. Ah si, juste un truc : le Market Place Windows Phone compte à ce jour 3.500 applications. A ce sujet, petit rappel : ne manquez pas mon test de Windows Phone 7 sur HTC Mozart qui sera publié la semaine prochaine.

C’est à Michael Arrington, fondateur et boss de TechCrunch qu’est revenu l’honneur d’interviewer et d’aiguillonner Ethan Beard, responsable des réseaux de développeurs chez Facebook. Arrington a commencé tranquille par une banderille, histoire de mettre l’ambiance : « Google ne fait pas de mal, Facebook EST le mal », allusion aux questions d’exploitation des données privées faites par le réseau social. Rire jaune de Beard, qui retombe sur ses pieds en évoquant le fait qu’une centaine d’anciens collaborateurs de Google ont récemment rejoint Facebook grâce à l’attrait qu’exerçait ce dernier du fait de sa taille encore modeste par rapport aux 25.000 employés de Google. On dirait que dans le web, le rapport de force s’est inversé par rapport à l’industrie traditionnelle : les jeunes diplômés, et même les collaborateurs plus anciens et expérimentés, seraient davantage attirés par les petites boîtes et l’esprit startup que par les grosses structures.

Content curation et applications médias, les vraies stars du Web’10 ?

Je ne sais pas si on peut les qualifier de plateformes, mais ce furent pour moi des thèmes centraux lors de ce Web’10 : les applications web ou mobiles d’organisation et d’édition sociale de l’information et du contenu (en anglais : content curation, c’est moche mais bien plus simple) étaient là en nombre, montrant que le sujet est chaud bouillant. Un sujet dans lequel les différents acteurs tentent à leur façon de résoudre une équation à deux variables : organiser les contenus (afin de réduire l’infobésité) et parvenir à les monétiser afin d’en faire un modèle aussi rentable qu’a pu l’être celui de la presse traditionnelle moribonde à l’époque de son âge d’or.

Petite revue d’effectifs.

Le Kiosque pour iPad

Si vous lisez régulièrement Presse-citron, vous connaissez déjà probablement Le Kiosque, son site web et son application iPhone, qui permettent d’acheter, télécharger et lire un choix de 450 journaux et magazines sur son PC ou son mobile : Le Kiosque publie son application iPhone… en attendant l’iPad. Même s’il ne s’agit pas ici de content curation, on parle de presse et dinformation. Le Kiosque présentait donc au Web son application iPad, un joli exercice de style en 3D censé rendre la navigation dans les titres de presse plus conviviale et incitative. J’ai testé (voir vidéo ci-dessous) et le résultat – même en version beta – est convaincant : vous êtes face à un kiosque à journaux en 3D dans lequel vous piochez votre revue préférée. L’expérience « virtuellement réelle » se poursuit à la lecture du magazine qui se fait par feuilletage avec effleurement de l’écran tactile. Il est possible de lire ses journaux en streaming (bonne idée) sans avoir à les télécharger, ou de les stocker sur l’iPad pour une lecture hors ligne. Autre bonne idée, vous pouvez décharger les journaux achetés si la mémoire de l’iPad est pleine. Le Kiosque pour iPad devrait être disponible en janvier 2011.

Le Newz

Le Newz est également une application pour iPad qui opère une sélection des principaux sujets d’actualité afin de les présenter par thèmes concentriques (People, Économie, Politique, Sport, Société, High-Tech) dès la page d’accueil. Les sujets sont poussés grâce à un algorithme qui en analyse la fréquence de répétition et d’autres critères puis proposés sous forme de catégories. Si vous cliquez sur l’une de ces catégories, vous obtenez une liste de vignettes de type journal qui représentent les pages web qui traitent de l’actu choisie. La colonne de droit représente les catégories dans lesquelles vous trouvez toutes les sous-catégories. Vous pouvez ajouter des thèmes dans vos favoris, ou créer votre propre mot-clé de classement. Chaque fois qu’une news correspondant à vos thèmes favoris arrive vous en êtes informé.

Selon Georges de La Ville-Baugé, son fondateur, Le Newz est à ce jour la seule application française disponible dans le Chrome Web Store. Vous pouvez y accéder à cette adresse : https://app.lenewz.com/, exclusivement accessible dans le navigateur Google Chrome ou sur Safari pour iPad.

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Pearltrees

Pearltrees n’est pas complètement nouveau, puisque le service avait annoncé le lancement de sa beta officielle lors de la précédente édition du Web. Depuis, Pearltrees fait son chemin dans la toile et connait une croissance du nombre de ses utilisateurs puisque ce sont aujourd’hui plus de soixante mille personnes qui possèdent un compte et créent leurs perles d’actualité, et cent mille visiteurs uniques. Au début très dubitatif sur ce site, et même si on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’il demeure un truc d’abord destiné aux geeks ou en tout cas aux utilisateurs avancés d’internet et aux très gros consommateurs d’information, j’ai été séduit par la présentation que m’en a fait Patrice Lamothe, son co-fondateur, dans un grand espace dédié peuplé de grands écrans tactiles et de confortables fauteuils. Chez Pearltrees, on sait recevoir pour convaincre, et mine de rien ça compte aussi. Pearltrees est un service qui permet d’organiser sa veille d’actualité ou ses contenus web par glisser-déposer dans des dossiers, appelés ici des perles (ou des bulles).

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Le mécanisme, très graphique, et ludique, est difficile à décrire, et je vous invite à tester directement le site, très intuitif. Pearltrees se positionne comme un curator, un éditeur de contenus public qui permet à ses membres de connaître et partager de l’information organisée ou « éditorialisée ». Mais selon Patrice, sa vraie caractéristique, outre son interface visuelle en Flash (adieu iPad en tout cas pour la version web complète…) réside dans le fait qu’il s’agit d’un service pour les… collectionneurs. En organisant le web par bulles à sa façon, on range en quelque sorte ses pages dans des tiroirs, davantage qu’on ne pose des étiquettes dessus (tags), et on créé sa « bibliothèque du web ». Côté nouveautés, Pearltrees annonçait au Web’10 le lancement de Teams, qui permet de faire des perles collaboratives. Pearltrees ne gagne pas d’argent pour le moment, mais a levé en plusieurs tours de table trois millions d’euros qui lui permettent de tenir jusqu’à ce que le modèle de revenus publicitaires soit mie en place une fois la masse d’utilisateurs suffisante atteinte (un million selon Patrice Lamothe).

NewsMix pour iPad

Créé par Sobees, déjà à l’origine de la « première » version iPad – non officielle – de Facebook, NewsMix rappelle un peu dans sa présentation FlipBoard, avec quelques fonctions complémentaires. L’application récupère et analyse divers flux en provenance de sites et de blogs et les présente dans une interface adaptée à une navigation sur tablette tactile. L’application est encore en version béta privée et je n’ai eu accès qu’au prototype – déjà très prometteur – installé en exemplaire unique sur l’iPad de son fondateur François Bochatay.

2424Actu d’Orange pour iPad

J’avais beaucoup apprécié l’application 2424Actu d’Orange pour iPhone et je l’avais dit. Malheureusement quelques petits soucis de communication avec le service chargé du déploiement de ce site et de cette app chez Orange m’avait quelque peu fait oublier celle-ci au fil des mois. Le Web’10 a été l’occasion de découvrir la version iPad de 2424Actu, et la plus grande taille de l’écran rend celle-ci encore plus simple et agréable à utiliser. Une version pour Samsung Galaxy Tab est dans les tuyaux et devrait arriver en même temps que le foie gras et les huîtres le 21 décembre prochain.

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Scoop.it by Goojet

Même si je n’ai pas en encore l’occasion d’en parler, je suis au parfum du projet depuis un petit moment puisque nous discutons content curation avec Guillaume, le boss de Goojet, et l’ami Cédric depuis un petit moment (depuis juillet dernier en fait, à l’occasion d’une réunion au sommet clandestine dans un restaurant lyonnais, tenue secrète jusque-là, et qui figurera certainement dans une prochaine livrée de Wikileaks) :-) .

Scoop.it est un beau projet : celui de permettre à des non-blogueurs et non-geeks de créer leur site (ou même portail, pourrait-on dire) d’information sur une thématique choisie, en assemblant simplement des blocs extraits d’autres sites. Il y a quelques années on aurait parlé d’agrégateur, maintenant on parlera de curator ici aussi, car l’idée est de permettre à tout un chacun d’organiser ses contenus rapidement et facilement afin de se positionner en expert sur une thématique, tout en ayant la possibilité de créer leurs propres titres pour donner un sens à leur curation. Scoop.it est encore en béta privée mais je peux vous avoir des invitations à tester le service.

Wikio et Wikio Experts

On ne présente plus Wikio mais je n’en n’ai pas parlé depuis très longtemps. Entretemps de nombreuses nouveautés sont arrivées, tant dans la forme que dans l’algorithme, qui maintenant prend en compte Twitter pour calculer le niveau de pertinence d’une information et décider de son passage en une. C’est bien sûr aussi une forme de curation, d’autant que l’on sait qu’il y a toujours de éditorialistes humains chez Wikio. Notion renforcée par le nouveau venu du Wikio Group : Wikio-Experts, un service de publication d’articles écrits par les internautes, qui sont rémunérés à l’article, sur des sujets de la vie quotidienne (souvent des sujets pratiques). Un modèle de ferme de contenus calqué sur celui d’un Demand Media. Pierre Chappaz reconnait qu’il s’agit d’un pari audacieux misant sur le moyen terme, dépendant de paramètres très délicats à régler (pertinence des contenus et potentiel de revenus liés à la publicité). Rappelons que Demand Media aux USA a opéré la plus importante levée de fonds de l’histoire du web (355 millions de dollars) et que le groupe n’est pas encore profitable même si Pierre indique qu’il n’a aucun doute sur la rentabilité prochaine du système. Pour en savoir plus sur Demand Media et les fermes de contenus, je vous invite à vous reporter à cet article : Avec The Upshot, Yahoo! expérimente l’information guidée par la recherche. Ici pas vraiment de content curation, mais l’autre volet de la question évoquée en début d’article : celui de la monétisation des contenus.

LeWeb’10 : ce que j’en ai retenu

Afin d’en savoir un peu plus sur le content curation, je vous invite à vous reporter à ces différents articles :

J’ai bien sûr fait de nombreuses autres rencontres au Web’10, comme BlackBerry, TumbUp, une startup lyonnaise, Kweeper, un autre curator (lyonnais lui aussi) dont j’aurai l’occasion de reparler ultérieurement, ou encore WikiPixel, un service très intéressant de gestion et de partage d’images pour les entreprises. Sans compter les innombrables discussions informelles autour d’un café (dont j’ai gravement abusé pendant ces deux jours) avec des personnes d’horizons différents, et les interviews dans lesquelles j’étais moi-même… la personne interviewée LeWeb’10 : ce que j’en ai retenu 0 0

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Le startup lounge du Web’10
(photo panoramique faite avec iPhone et l’application pano)

D’ailleurs, si vous voulez savoir ce que l’on fait dans une conférence comme Le Web, vous pouvez toujours vous reporter à mon article de l’an dernier, car c’est à quelques détails près toujours d’actualité, même si cette édition 2010 marquait à mon avis une étape dans la professionnalisation, tant du côté des observateurs, blogueurs en tête (voir le gros travail réalisé par Accessoweb et la petite équipe que Philippe a mise en place pour l’occasion[1]) que des acteurs de l’évènement.

Quelques chiffres sur LeWeb’10

  • Nombre total de connexions uniques : 4688
  • Trafic total : 1.12 TB
  • Meilleur trafic en wifi : klug20s (11.2 GB)
  • Meilleur trafic en fibre optique : Tubby Builder (110 GB)
  • Top 5 applications : Flash videos, iTunes, Twitter, Youtube, email
  • Top 5 OS : iPhone, OSX, iPad, W7, Android
  • Marques les plus utilisées : Apple 71.8%, Intel 10%, HTC 5%
  • Appareils ayant utilisé Twitter : 2602

Quelques notes prises en vrac

Twitter :

- « Notre plus grosse erreur ? » -> Rendre l’interface compliqué, il faut rester simple (pour être accessible au plus grand nombre) https://blog.lefigaro.fr/medias/2010/12/leweb-jason-goldman-chef-de-pr.html

- Jason Goldman, responsable produit, quitte Twitter

Diplomatie Twitter

- chaque pays à son compte, le met à jour régulièrement, suit et répond à d’autres utilisateurs

- l’Elysee ne suit personne et ne publie pas régulièrement

- Mexico, Chili, etc sont des exemples

Google :

- Maps : 100 millions d’utilisateurs actifs

- Nexus One S : Vue 3D des batiments, controle de l’angle de la caméra au doigt (comme l’iPhone) Dispo sur Android 3

Foursquare :

- 40 employés (ils recrutent !)

- cap des 5 millions d’utilisateurs atteint la semaine dernière : 40% aux USA et 60% dans le reste du monde

- les utilisateurs font 3 à 5 checkins par jour en moyenne

Angry Birds :

- téléchargé 42 millions de fois, dont 12 millions pour la version payante

- CA publicitaire estimé à 1 million de dollars par mois

Tendances :

- 2011 : année des community manager chez les marques

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Loic et Géraldine le Meur – Photo : Camille Bouiller

Un petit mot sur l’organisation : elle était parfaite. Les quelques fausses notes de certaines précédentes éditions ne sont plus qu’un lointain souvenir. Je ne sais pas si c’est l’avis général mais j’étais pour ma part ravi de revenir aux Docks, après deux années où Le Web avait occupé les locaux très peu pratiques et plutôt sinistres du 104 dans le centre de Paris. Le buffet notamment a retrouvé la qualité des anciennes éditions, après deux années de disette. Et les connexions réseau, que ce soit par câble, WiFi ou 3G, fonctionnaient sans problèmes à part quelques rares petits ralentissements.

Un grand merci comme chaque année à Géraldine, Loic et Stéphanie (bien qu’une fois encore nous n’ayons pas trouvé une seconde pour bavarder), qui doivent savourer ces moments calmes d’après le rush et sentir comme un petit parfum de vacances bien méritées après plusieurs mois de stress lié à l’organisation de ce grand raout.

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[1] je me suis fait aider par Camille, qui a été présent les deux jours pour sa première grosse conférence, et qui a collecté pour moi de nombreuses informations quand j’étais pris ailleurs. J’en profite pour le remercier pour sa collaboration. Vous pouvez retrouver sa galerie de Photos LeWeb’10 sur Flickr.

[2] espèce d’esclavagiste LeWeb’10 : ce que j’en ai retenu 4 4

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Article original écrit par Eric et publié sur Presse-Citron, le 10/12/2010. | Lien direct vers cet article | © Presse-citron.net - 2010
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Authors: Eric

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