«Le meurtre ne fait pas l'ombre d'un doute», avait dit plus tôt une source policière. L'autopsie, pratiquée samedi, a confirmé que M. Mazières était mort des suites d'un fracas crânien par un objet contondant et qu'il avait été poignardé à la gorge. «Les deux coups portés démontrent clairement le geste homicide», avait ajouté une source proche de l'enquête. Agé de 60 ans, M. Mazières, qui avait quitté il y a un an ses fonctions au Parisien, a été retrouvé mort vendredi par sa femme de ménage à son domicile, dans le VIe arrondissement, dans la chambre de son fils avec qui il vivait. La mort pourrait remonter à jeudi dans la soirée. Aucune trace d'effraction n'a été relevée par les enquêteurs. Ce meurtre avait suscité l'émotion de la classe politique.
L'auteur présumé du meurtre a été identifié comme étant un employé d'agence immobilière vivant depuis un an avec une mineure à Saint-Maur. La brigade de recherche et d'intervention (BRI-«anti-gang») a donc procédé à son interpellation, à la sortie du domicile de la jeune femme, jeudi peu après 20h00. Cet homme a été placé en garde en vue dans des locaux de la brigade criminelle, 36 Quai des Orfèvres, à Paris.
Authors: L'essentiel