Le porte-parole du club de St Pauli, Christian Boenig, s'est dit «choqué, mais pas complètement surpris», par les aveux de René Schnitzler, dans un entretien à la télévision N24. «Nous savions qu'il jouait (...) Nous avons essayé de le remettre sur le droit chemin, mais sans y parvenir», a-t-il dit.
Le 6 octobre, s'est ouvert en Allemagne le procès de quatre hommes impliqués dans un réseau de paris truqués dans le football européen, la plus vaste affaire du genre. Ils sont accusés d'avoir dépensé 370 000 euros pour acheter et corrompre des joueurs et arbitres pour qu'ils influencent les résultats de 32 rencontres disputées en Allemagne, Belgique, Slovénie, Hongrie et Suisse. Il s'agissait du premier acte judiciaire d'une gigantesque affaire qui avait fait trembler le football européen avec plusieurs centaines de rencontres de football concernées en Europe et des sommes se chiffrant en millions d'euros.
(L'essentiel Online/AFP)
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