autres styles musicaux, ici aussi le métissage des genres prime. Ainsi, Weakunstruction n'affiche aucune gêne quand il s'agit d'entrecouper ses numéros de bravoure par l'une ou l'autre ballade à la guitare sèche, à faire s'allumer les briquets dans la salle. Les Luxembourgeois cèdent la place aux autres héros locaux de la soirée, à savoir Los Dueños del Ska. Au dernier Screaming Fields of Sonic Love en juin, ils avaient fait mouche. Ici encore, même si moins engageantes qu'alors, l'inventivité derrière les arrangements et l'alternance dans les langues chantées en font un groupe surprenant à bien des égards.
La section cuivre du groupe allemand Jump the Shark! a quant à elle rameuté les mordus de pogo. Rien de bien méchant, cependant, les excuses ponctuant chaque bousculade. Le festival s'est terminé sur du reggae avec les Français de Rastamytho. Là aussi, la décontraction avant toute chose.
Kalonji Tshinza
Authors: L'essentiel