«L'ETA ne cessera pas son effort et sa lutte pour impulser et mener à bien le processus démocratique, jusqu'à obtenir une véritable situation démocratique en Euskal Herria (Pays basque, ndlr)», selon le texte qui ne précise pas de quels types d'effort et de lutte il s'agit, pacifique ou bien violent. Le groupe «lance un appel aux autorités d'Espagne et de France pour qu'elles abandonnent pour toujours les mesures répressives et la négation d'Euskal Herria», indique encore le communiqué.
829 morts en 40 ans
Responsable de la mort de 829 personnes en plus de quarante ans d'attentats pour l'indépendance basque, l'ETA était depuis plusieurs mois sous la pression de son bras politique interdit Batasuna, pour annoncer un «cessez-le-feu» général.
Batasuna avait réclamé le 25 septembre dans un document signé avec son allié le parti indépendantiste non-violent Eusko Alkatasuna, «un cessez-le-feu permanent, unilatéral et vérifiable par la communauté internationale comme l'expression de la volonté d'arrêter définitivement son activité militaire». Cherchant à revenir dans le jeu politique légal, Batasuna a annoncé le 27 novembre la création à venir d'un nouveau parti rejetant «l'usage de la violence» dans l'espoir d'être autorisé à concourir pour les élections locales de mai 2011.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel