Les inondations qui affectent cinq Etats australiens au total pourraient persister dans le sud pendant près de deux semaines. Dans le Queensland (nord-est), où dix personnes sont encore portées disparues, les résidents poursuivent le nettoyage. La région au sud de Brisbane est menacée par de nouvelles fortes précipitations avec, selon la météo, «de très forts vents, une brusque montée des eaux et de la grèle».
Coûts estimés à près de 15 milliards
Le Premier ministre Julia Gillard a fait appel à la générosité du monde économique et annoncé la création d'un groupe de travail qui réunit des chefs d'entreprise du secteur de la disribution (Woolworths), des télécoms (Telstra) ou encore de la construction (Leighton Holdings), chargé de collecter des fonds. «Le secteur économique australien s'est déjà montré extrêmement généreux. Mais étant donné l'ampleur du désastre, nous devons faire davantage», a déclaré Mme Gillard.
La banque ANZ a estimé que la reconstruction dans le Queensland, qui a pour principales activités l'industrie minière et l'agriculture, «pourrait représenter un coût de l'ordre de 20 milliards de dollars australiens» (14,9 milliards d'euros).
Mme Gillard, qui a promis un retour à un budget excédentaire en 2013, a refusé de commenter les informations selon lesquelles Canberra envisageait un impôt «inondations» pour financer la reconstruction, les qualifiant «d'irresponsables». Le ministre des Finances, Wayne Swan, a estimé lundi que les inondations risquaient d'être la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l'histoire du pays. «Cela va impliquer des milliards de dollars du Commonwealth et du gouvernement et il y aura également un impact sur les finances des gouvernements des États» du pays, a-t-il déclaré.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel