Un constat amère que la directrice de l'association de protection des victimes de violences domestiques explique par différents éléments. «Il y a toujours eu de la violence envers les femmes, mais depuis la mise en place de loi, le Parquet, les policiers et les victimes elles-mêmes savent mieux réagir face à de telles situations, précise Joëlle Schranck. Savoir si il y a plus ou moins de violence est difficile à dire.»
«Une question de caractère et d'éducation»
En matière de violences domestiques, le Luxembourg fait en effet partie des pionniers européens en matière de défense des droits des victimes. En de cas de violence avérée, l'auteur peut en effet être condamné à une mesure d'éloignement qui peut aller jusqu'à 10 jours, même contre l'avis de la victime. Une loi efficace qui n'empêche cependant pas le passage à l'acte.
«La violence est un moyen choisi par un individu pour contrôler une autre personne, note Joëlle Schranck. Les auteurs, en très grande majorité des hommes, peuvent être issus de tous les milieux et de toutes conditions sociales. En réalité, il s'agit plus de caractère et d'éducation que d'une question de niveau socio-économique ou d'un problème d'alcool par exemple. Mais tous les auteurs ont un point commun: ils tentent de faire culpabiliser leurs victimes et de faire passer leur geste pour un acte isolé. Mais un homme violent restera toujours un homme violent.»
(Jmh/L'essentiel Online)
Authors: L'essentiel