> Évolution Qu'elle était belle, la technologie à papa
Lundi, 29 Novembre 2010 09:33

Évolution Qu'elle était belle, la technologie à papa

Culte un jour ne rime assurément pas avec toujours. Dernière exemple en date, celui des distributeurs automatiques de timbres, dont La Poste annonçait en fin de semaine dernière la disparition totale d’ici le printemps prochain. L’entreprise suisse qui fabriquait les pièces de rechange ayant cessé de le faire il y a plusieurs années, toute réparation est désormais impossible, explique le géant jaune. Il faut dire également que ce canal de distribution n’est plus guère prisé: il ne rapportait qu’un franc par personne

et par année.

Malmenées mais pas (encore) en voie de disparition, les cabines téléphoniques souffrent de la concurrence irrésistible des téléphones portables et autres smartphones. En 10 ans, le nombre de ces édicules a diminué de quelque 40% en Suisse. Elles répondent toutefois encore à un réel besoin (voir ci-dessous).

S’il est difficile d’échapper aux avancées technologiques de ce début de XXIe siècle, on peut regretter le «charme» des objets d’antan. Composer un numéro de téléphone sur un cadran, ça prenait certes du temps (surtout en cas d’erreur...), mais avouez que ça ne donnait pas la même «saveur» au coup de fil que lorsqu’il suffit d’appuyer sur une touche pré-enregistrée!

Cabines téléphoniques

Le superhéros de DC Comics avait pour habitude d’enfiler son costume rouge et bleu dans une cabine téléphonique. Aujourd’hui, Superman serait bien embêté pour se changer, vu la vitesse à laquelle disparaissent ces installations. La faute aux téléphones portables, principalement. Mais même les accros au GSM sont bien contents de se tourner vers une cabine quand leur batterie lâche ou lorsque le crédit est épuisé. Les autres utilisateurs types des cabines téléphoniques sont les touristes ainsi que les personnes souhaitant appeler l’étranger à petit prix.

Machine à écrire

Êtes-vous mécascriptophile? Si la réponse est affirmative, alors vous êtes un collectionneur de machines à écrire! Commercialisé pour la première fois en 1870, cet objet est resté durant plus d’un siècle le plus fidèle compagnon des secrétaires, jusqu’à l’apparition de l’ordinateur et des logiciels de traitement de texte. Pour les nostalgiques, sachez qu’il existe des musées de la machine à écrire, dont un se trouve à Lausanne, en Suisse.

Minitel (en France)

Durant les années 80 et 90, et avant que se tisse le World Wide Web, nos voisins français ne juraient que par lui: le Minitel. Selon France Télécom, un million d’appareils sont encore utilisés. Avec leurs écrans vidéotextes et leur graphisme ringard, ces terminaux devraient survivre jusqu’à la fin 2012, date à laquelle ils devraient rejoindre définitivement les vitrines du musée de l’informatique.

Supports en papier

Alors, qu’il y a peu, le carnet d’adresse (ou le fameux rolodex, en photo à droite) trônait en bonne place sur le bureau, il cède du terrain face au fichier sur ordinateur. Même chose pour l’agenda papier, peu à peu remplacé par son équivalent électronique. L’annuaire téléphonique, lui, s’accroche.

Beeper

Qu’est-ce qu’elles avaient l’air sérieuses et importantes, les personnes qui étaient dotées d’un pager dans les années 80 et 90. D’un simple bip, elle recevaient des messages ou des numéros dans le boîtier accroché à leur ceinture et s’empressaient de trouver un téléphone afin de pouvoir répondre à leur correspondant. Et c’est justement son unidirectionnalité qui a causé sa perte, au profit du SMS. Aujourd’hui, le pager n’est guère utilisé que par les professionnels de l’astreinte (pompiers, policiers, médecins et techniciens).

Photomaton

Le photomaton a été introduit en 1924 à New York avant de gagner l’Europe dans les années 50. Les traditionnelles machines argentiques à quatre flashes ont progressivement été remplacées par des appareils numériques dans les années 90. Et ces dernières se font également plus rares, les règles pour les photos de papiers d’identité étant devenues tellement contraignantes que beaucoup d’utilisateurs préfèrent désormais se faire tirer le portrait chez un professionnel.

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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