En juin 2007, Laurent de Villiers avait adressé une lettre au juge d'instruction dans laquelle il ne «souhaitait pas donner suite à la plainte déposée par ses soins contre son frère», disant faire «le choix d'une réconciliation familiale».
Quelques mois plus tard, le jeune homme était revenu sur le contenu de sa lettre et il avait réitéré ses accusations en novembre 2008 lors d'une confrontation avec son frère face au juge d'instruction.
Laurent veut changer de nom
Consultant pour le développement international des entreprises, marié et père de trois enfants, Guillaume de Villiers a nié les faits que lui reproche son frère.
Laurent de Villiers, 26 ans, qui s'est installé au Nebraska (Etats-Unis), a déclaré vendredi matin sur la radio Europe 1 qu'il changerait de nom si son frère n'était pas jugé devant les assises.
Leur père, Philippe de Villiers a toujours dénoncé une «manipulation» à visée politique.
Parti souverainiste de droite
Député européen et ancien ministre, président emblématique du département de la Vendée (ouest) de 1988 jusqu'en 2010, catholique pratiquant père de sept enfants, M. de Villiers, 61 ans, dirige le Mouvement pour la France (MPF), parti souverainiste classé nettement à droite sur l'échiquier politique français.
Il s'est présenté aux élections présidentielles de 1995 et 2007, recueillant respectivement 4,7% et 2,2% des suffrages.
AFP
Authors: L'essentiel