Le désintérêt marqué pour le sexe tend cependant à augmenter dans toutes les catégories, hormis chez les hommes de 30 à 34 ans qui ne sont que 5,8% à négliger la chose, contre 8,2% deux ans plus tôt. Chez les filles, dans le meilleur cas (25 à 29 ans), près d'un tiers ne revendiquent aucun appétit sexuel. Par ailleurs, chez les couples, près de 41% reconnaissent ne pas avoir eu de rapports sexuels dans le mois précédent l'enquête.
À la naissance, «il n’y a plus de raison»
Les personnes concernées justifient ce manque de relations intimes par le fait qu'après la naissance d'un enfant, «il n'y plus de raison» (20,9%), qu'ils n'ont plus de désir (21%), qu'ils sont fatigués à cause du travail (16,1%), ou encore parce qu'il y a des choses plus agréables à faire. «L'absence de relations sexuelles et la baisse du nombre des naissances sont directement liés», a insisté le docteur Kunio Kitamura, médecin en chef du Planning familial japonais, qui se dit surpris par le peu d'enthousiasme sexuel de ses jeunes compatriotes.
La population nippone régresse naturellement depuis plusieurs années, l'indice de fécondité national ne dépassant guère 1,3 enfant par femme, alors que le renouvellement des générations en exige au moins 2,1.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel