La question des langues vient à se poser avec l'ouverture des fonctions électives grand-ducales. (editpress)
Une position claire qui a fait réagir bon nombre de lecteurs de L'essentiel Online. Et la majorité d'entre eux s'étonne de cette vision des choses. «On n'a à forcer personne à parler les trois langues, laissons les électeurs décider si ils veulent voter pour un notable luxembourgeois ou un étranger dynamique. Dans les communes avec 70% d'étrangers à quoi ça sert de parler luxembourgeois?», s'interroge Démagogie.
Le luxembourgeois parlé lors des conseils communaux
Un avis partagé par Vindulux qui voit dans cette déclaration «de la discrimination pour favoriser les luxembourgeois. (…) Pour s'adresser et comprendre la grande majorité de la population, il suffit de parler le français et le portugais.» «C'est une autre façon de toujours empêcher des étrangers de toute nationalité à accéder à certaines fonctions, d'exercer leur droit, cela s'appelle une régression de la démocratie et un protectorat», s'indigne Kabou. «Je propose de vrais tests d'allemand et de français à ceux qui sont déjà élu, on va rigoler... Pourquoi ne pas dire on veut quelqu'un qui est né ou a été élevé ici? Ça serait moins hypocrite!», annonce Très bonne idée.
Pour d'autres en revanche, cette polémique n'a pas lieu d'être et se trouve même superflue. «Je suis portugais et luxembourgeois. Je parle français, allemand, luxembourgeois, anglais et portugais. Vous, les Français, ne savez parler que le français. Au luxembourg les langues sont le français, le luxembourgeois ET l'allemand. Donc c'est logique.», indique moi. «D'après la loi communale en vigueur, la langue parlée lors des conseils communaux est le luxembourgeois. (…) Le problème d'un bourgmestre francophone ne va pas se poser, car il sera en infraction à la loi communale», soutien Eric.
(Jmh/L'essentiel Online)
Authors: L'essentiel