La nouvelle députée CSV se faisait plutôt discrète depuis mardi mais a confié son point de vue ce vendredi à L’essentiel Online. «Je comprends que mon cas fâche les enseignants, on m’a suggéré cette solution parce qu’il y avait un vide juridique», confie la jeune femme de 29 ans.
Partis politiques et syndicats se sont déchaînés contre son camp et Lucien Thiel, chef de la fraction CSV à la Chambre des députés depuis que celui-ci a dévoilé la manière dont le parti chrétien-social avait contourné le problème de statut de l’ancienne karateka. Stagiaire pour devenir professeur de sport, elle ne pouvait accéder au poste de députée: être rémunérée par l’État et siéger à la Chambre sont incompatibles. Lucien Thiel avait indiqué jeudi avoir trouvé la solution: dispenser la jeune femme du stage obligatoire de trois ans et la propulser professeur à la fin de son mandat de députée.
«Je n’ai pas de demandé de privilège, explique la jeune femme, et je compte bien rattraper la partie du stage qu’il me manquera quand je ne serai plus députée». La jeune femme indique vouloir prendre contact avec les autorités compétentes. Elle aura quasiment tout à rattraper puisqu’elle a entamé son stage le 1er avril et qu’elle a prêté serment à la chambre le 5 mai. «J’ai toujours été une sportive fair-play et je compte bien le rester», conclut-elle.
MC et KS/L'essentiel Online
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