Il y a d'un côté ceux qui sont satisfaits du discours tenu mercredi par le Premier ministre et de l'autre ceux qui attendent plus de la coalition gouvernementale. À l'image de François Bausch (Déi Gréng) heureux de voir «que depuis Fukushima on a l'impression que les Verts sont entrés au gouvernement» mais qui maintient que la crise énergétique est bien plus grave qu'il n'y paraît.
Jean-Claude Juncker s'est dit satisfait de la teneur du débat qu'il a jugé constructif pour l'avenir du Luxembourg. (photo: Editpress) Trois motions proposées Les députés ont adopté, jeudi, une motion sur une stratégie de sortie de l'énergie nucléaire et stratégie d'efficience énergétique pour le Luxembourg et l'Union européenne. Celle sur la responsabilité sociale des investissements effectués par le Fonds de compensation commun au régime de pension a été renvoyée en commission. Enfin, la motion déposée par François Bausch portant sur la création d'un fonds d'avenir a été rejetée. L'idée des Verts était de se servir des excédents dégagés par la participation de l'État dans BGL BNP Paribas et des recettes supplémentaires pour créer un fonds de financement pour les investissements dans les énergies renouvelables, les infrastructures de transports collectifs et la rénovation énergétique des logements privés.«Au-delà des graves questions de sécurité soulevées par la catastrophe nucléaire de Fukushima, d'autres interrogations entourent l'approvisionnement de l'Europe en uranium», a insisté le chef de fraction des Verts. Claude Meisch, le président du DP, a réclamé la création d'une banque du climat pour assurer les investissements dans les énergies renouvelables. «Je n'ai rien entendu, non plus, sur les nouvelles niches pour diversifier notre économie ni sur les écotechnologies dans le discours du Premier ministre», s'est-il indigné.
Le chef de fraction socialiste, Lucien Lux, a rappelé que «ces réformes (pensions, avortement, droit d'asile, etc.) sont réalisées pour renforcer l'État social». Dans son discours, il a notamment insisté sur l'importance à accorder à la pénibilité du travail dans la réforme des pensions.
Patrick Théry
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