L'OL est le seul membre du quatuor de tête à avoir échappé au bal des rendez-vous manqués. Samedi soir avait été fatal à Lille, battu à Monaco (1-0), et à Rennes giflé à Brest (2-0). Dimanche, c'est Marseille qui en fut réduit à arracher l'égalisation au Vélodrome contre Toulouse (2-2), alors que l'OM aurait pu revenir à un point du LOSC en cas de succès. Lyon, après une première période indigeste face au 19e du classement, s'est ensuite décrispé après un but... contre son camp d'un Lensois !
Résultats Samedi Auxerre - Saint-Etienne 2 - 2Bordeaux - Arles-Avignon 0 - 0
Caen - Paris SG 1 - 2
Lorient - Sochaux 1 - 1
Monaco - Lille 1 - 0
Valenciennes - Nancy 1 - 1
Brest - Rennes 2 - 0 Dimanche Montpellier - Nice 1 - 1
Marseille - Toulouse 2 - 2
Lyon - Lens 3 - 0
Et l'OL se replace idéalement sur le podium à une semaine de son déplacement au Parc des Princes face à un Paris SG revigoré. Le PSG, qui n'avait plus gagné en L1 depuis le 27 février, a en effet renoué avec la victoire à Caen samedi soir (2-1). Le PSG, 5e, a désormais Rennes, 4e, dans son collimateur, deux points seulement séparant Parisiens et Bretons.
Aulas tacle Puel
Dire que dimanche dernier Lloris hurlait sa colère -sous le regard incrédule de ses partenaires- alors que Lyon venait d'encaisser deux buts dans les arrêts de jeu à Nice pour un nul insensé (2-2). Lyon était alors au plus bas nerveusement et la crise repointait le bout de son nez. Sept jours plus tard, Lyon relance le championnat. Et l'OL entretient toujours le «buzz». «On n'a peut-être pas eu la meilleure inspiration quand on a signé ce contrat de quatre ans», a ainsi déclaré Jean-Michel Aulas à propos du contrat de son entraîneur Claude Puel, selon des propos diffusés dimanche sur Canal+ avant le match. Ambiance...
À Marseille, l'heure n'est pas aux sourires après une sortie olympienne conclue sous les sifflets d'un Vélodrome amer: Gignac a seulement permis d'éviter le pire avec le but du 2-2, alors que Rémy avait ouvert le score. Didier Deschamps dédramatise mais doit tout de même se poser des questions sur un OM trop longtemps méconnaissable.
Marseille doit maintenant préparer au mieux sa double confrontation contre Montpellier, dans l'Hérault le 17 avril pour la prochaine journée de championnat et au Stade de France le 23 avril pour la finale de la Coupe de la Ligue. Dimanche, Montpellier a concédé le nul contre Nice (1-1).
Rami s’énerve
Mais la palme de la souffrance revient ce week-end à Rudi Garcia, l'entraîneur de Lille, plongé en plein cauchemar. Adil Rami a d'abord livré une mauvaise passe en retrait, exploitée par Park qui a marqué le but monégasque (1-0). Puis Gervinho a été exclu avant la mi-temps pour s'être fait justice lui-même après un mauvais geste d'Adriano. Garcia n'était pas au bout de ses surprises. Rami a sévèrement taclé ses propres partenaires devant les caméras de Foot+ à sa sortie du terrain, dénonçant pêle-mêle des comportements «pas très réglos» de certains ne jouant pas «avec le cœur».
Pressé par ses dirigeants, Rami s'est ensuite présenté une nouvelle fois devant la presse, s'excusant pour ses propos. Un peu trop tard ? Monaco, relégable avant ce match, est désormais 16e, laissant sa 18e position à Auxerre, tenu en échec 2 à 2 contre Saint-Etienne. Enfin, Bordeaux a livré un non-match à domicile samedi contre Arles-Avignon (0-0) qui a consterné le président girondin Jean-Louis Triaud: «On a été dans le jeu proche du néant».
(L'essentiel Online/AFP)
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