Paul Ceglia a complété sa plainte déposée l’été dernier devant un tribunal new-yorkais, où il demandait le 50% de Facebook en vertu d’un prétendu contrat signé en 2003 avec Mark Zuckerberg.
Conseillé par un cabinet d’avocats renommé, il présente des nouveaux éléments de preuve consistant en une série de courriels échangés entre lui et Mark Zuckerberg entre 2003 et 2004, l’année de la création de Facebook.
Dans l’un de ces échanges, les deux hommes détaillent le projet «The face book», rapporte le site Businessinsider.
«C’est un escroc qui a été condamné en justice»
Un autre message fait état de la rencontre entre Mark Zuckerberg et des étudiants plus âgés préparant un projet similaire, a priori celui des jumeaux Winklevoss. Par ailleurs, Mark Zuckerberg aurait aussi proposé à Paul Ceglia de lui rembourser son investissement de 2000 fr. dans un message envoyé au cours de l’été 2004.
Pour Facebook, Paul Ceglia n’est qu’un affabulateur, ses derniers mails comme les contrats présentés comme preuves lors du dépôt de sa plainte ne seraient que de vulgaires faux. «C’est un escroc qui a été condamné en justice», a fait savoir la firme, allusion à la condamnation pécuniaire dont le plaignant avait fait l’objet pour «possession de champignons magiques».
(L'essentiel Online/laf)
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