Limitrophe avec la France, la ville d'Esch dispose d'options de développement. Il y a bien sûr Belval mais aussi la lentille des Terres Rouges le long de la voie ferrée en allant vers Audun. Et surtout, il y a une friche à cheval sur la frontière derrière le crassier où se blottit un écrin de verdure avec un étang de pêche. Ce plan d'eau pourrait précisément être le prochain point de départ d'un vaste projet de parc transfrontalier.
«Pas un parc comme on l'imagine», tempère le chef du service de l'urbanisme de la ville d'Esch, Jean Goedert. «Plutôt un paysage identitaire du sud minier avec des points de vue, des entrées de mines, des gîtes, un centre équestre et une base nautique», reprend-il.
Cette base, à la place de l'étang de pêche, pourrait devenir le projet phare de ce parc.
Un point de départ à une jonction entre Esch et Audun sur le modèle du Phoenix See à Dortmund. Bien que la communauté de communes Pays Haut-Val d'Alzette et la ville d'Esch soient d'accord sur le principe, Jean Goedert travaille sur une demande de financement européen Interreg IV et l'idée reste suspendue au devenir de l'OIN (Opération d'intérêt national) française. «Mon dernier gros dossier avant de partir à la retraite», conclut-il.
Patrick Théry
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