Tout conducteur qui circulera au Luxembourg sous l'emprise d'une drogue, qu'elle soit légale comme l'alcool ou certains médicaments, ou illégale comme le cannabis ou la cocaïne, ne devrait plus passer entre les mailles du filet. Voici l'une des mesures qui a été validée vendredi matin en Conseil de gouvernement et qui entrera en vigueur d'ici la fin de l'année 2011.
Concrètement, à côté du classique éthylotest, les policiers luxembourgeois se verront donc confier de nouveaux appareils pouvant détecter la présence de drogue et/ou de médicaments dans la salive ou la sueur des conducteurs. Aucun ministère concerné par cette mesure, tous contactés vendredi par L'essentiel Online n'étaient en mesure de préciser la procédure qui devrait être mise en place pour ces nouveaux contrôles policiers. Seule indication, les nouveaux appareils seront homologués par la Société nationale des contrôles techniques, ce qui rendra ces tests recevables devant les tribunaux.
Une nouvelle législation destinée à lutter contre la délinquance routière saluée par le président de la Sécurité routière luxembourgeoise, contacté vendredi par L'essentiel Online. «Tout cela va dans le bon sens, annonce Paul Hammelmann. Ces nouveaux outils répondent à l'évolution des comportements sur la route, ce qui devrait démontrer qu'un certain nombre d'automobilistes prennent leur véhicule malgré un état de vigilance amoindri par les drogues, qu'elles soient légales comme l'alcool ou certains médicament, ou illégales.» À noter que cette future loi répond à la mise en conformité du droit luxembourgeois au droit européen.
Jean-Michel Hennebert/L'essentiel Online
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