Le réalisateur américain Terrence Malick possède une place à part dans le paysage du cinéma américain. À bientôt soixante-dix ans, et plus de quarante ans de carrière, on ne dénombre à son actif que cinq longs-métrages. Chacun d'entre eux est en soi un évènement, tant il y apporte un soin du détail et un perfectionnisme exacerbé.
Le cinéaste avait l'idée de «The Tree of Life» en tête depuis longtemps, l'idée de départ reposant sur l'origine de la vie sur Terre. Le scénario du film repose sur l'histoire simple d'une famille texane. Le jeune Jack (interprété adulte par Sean Penn) grandit entre une mère aimante (Jessica Chastain), qui lui inculque ses valeurs, et un père autoritaire et individualiste (Brad Pitt). La naissance de ses frères et surtout un tragique événement viendront bousculer ce fragile équilibre.
Terrence Malick part de la question du déterminisme pour construire une réflexion universelle autour de l'enfance. Chaque plan est esthétisé au maximum par ce poète de l'image, qui s'appuie ici sur une lumière naturelle omniprésente, mais également quelques effets spéciaux. D'abord présenté à Cannes, le film sortira en salles la semaine prochaine.
Cédric Botzung
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