Le président du PS wallon, Elio di Rupo, nommé formateur par le Roi lundi, a expliqué mardi être conscient de la tâche qui l'incombe, et qui «ne sera pas facile». Il compte ainsi sur le concours de tous les partis, en précisant travailler «dans la transparence», a-t-il annoncé au Parlement belge.
La révolution des frites en Belgique La crise politique en BelgiqueIl soumettra une note sur deux volets, réforme institutionnelle et aspect socio-économique, qui sera rendue publique. Cette note, préparée après des discussions avec les 9 différents partis, pourra être acceptée ou non par les négociateurs flamands et francophones. Ces derniers ne parviennent pas à former un gouvernement de coalition depuis près d'un an.
Cette note sera délivrée rapidement, selon Elio di Rupo, qui la considère comme une «mission de la dernière chance». Il aura la tâche de convaincre le NVA, parti indépendantiste flamand, vainqueur des élections côté néerlandophone. «Les points de vue des uns et des autres restent encore très éloignés. J'ai pourtant l'impression que des progrès ont été réalisés», a-t-il déclaré.
Les partis ont leurs cartes en main. Il faut en effet une majorité des deux tiers des élus pour réformer l'État, une majorité simple pour appliquer les mesures socio-économiques. Elio di Rupo ne s'est pas déclaré candidat au poste de Premier ministre, se contentant d'affirmer qu'il sera question de la répartition des forces «lorsqu'un accord sera signé».
J. Vaucher/L'essentiel Online
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