> DSk accusé de viol Les avocats de DSK entament leur enquête
Mercredi, 08 Juin 2011 19:00

DSk accusé de viol Les avocats de DSK entament leur enquête

DSk accusé de viol Les avocats de DSK entament leur enquête

La requête de neuf pages a été remise lundi au bureau du procureur le jour même où Dominique Strauss-Kahn a plaidé non-coupable devant un tribunal de sept chefs de crimes sexuels à l'encontre de cette femme de 32 ans, originaire de Guinée. Pour préparer le procès dont la date n'a pas encore été fixée, les avocats de DSK ont demandé qu'on leur fournisse des éléments sur tout témoin de l'accusation, y compris cette femme de chambre.

Parmi leur requête, la présence de «handicaps mental ou physique, troubles émotifs, dépendance à la drogue ou à l'alcool». Montrant clairement que leur cible est bien la victime présumée, ils réclament également tout élément sur l'éventuelle situation irrégulière aux États-Unis de ces témoins, et s'ils prévoient de réclamer des dommages et intérêts au civil.

Messages «délicats et confidentiels» saisis

La jeune femme est notamment défendue par Kenneth Thompson, connus pour avoir rapporté à ses clients des millions de dollars de dédommagements.
Me William Taylor et Me Benjamin Brafman veulent par ailleurs avoir accès aux pièces rassemblées par l'accusation sur les lieux de l'agression sexuelle présumée, dans un hôtel de Manhattan le 14 mai. Ils demandent à consulter toutes les preuves matérielles tels que des vêtements de leur client, «du sang, des cheveux, des fibres ou encore toute substance qui pourrait contenir de l'ADN», ainsi qu'une vidéo, sans préciser ce que montre celle-ci.

Ils exigent par ailleurs que l'accusation n'ait pas accès aux courriels et aux messages contenus dans les portables et l'iPad de leur client confisqués par la police au moment de l'arrestation spectaculaire de l'ancien directeur du FMI à bord d'un avion en partance pour Paris le jour même des faits présumés.
Certains messages sont «délicats et confidentiels», des courriels et des messages laissés après l'arrestation de M. Strauss-Kahn «contiennent des informations pour la préparation de la défense qui ne doivent pas être connues du procureur».

Les deux avocats ont également demandé à avoir accès aux interrogatoires menés par l'accusation de témoins au Sofitel, auprès d'Air France et au restaurant new-yorkais McCormick & Schmick's où Dominique Strauss-Kahn a déjeuné juste après les faits présumés.
Enfin, les deux hommes ont demandé à savoir si l'accusation allait «produire des pièces concernant d'autres affaires non poursuivies par la justice», les avocats faisant ici clairement référence à la réputation sulfureuse de Dominique Strauss-Kahn.
L'avocat de la femme de chambre a lancé mardi soir sur France 2 un appel à d'éventuelles autres victimes de l'ancien patron du FMI.

(L'essentiel Online/AFP)

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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