> «Omar m'a tuer» Happé par une froide machine judiciaire
Mardi, 21 Juin 2011 18:40

«Omar m'a tuer» Happé par une froide machine judiciaire

En juin 1991, un sordide fait divers défraye la chronique. en France. Ghislaine Marchal est retrouvée assassinée dans la cave de sa villa de Mougins. Des inscriptions en lettres de sang, qui deviendront aussi célèbres que la fameuse faute d'orthographe, accusent: «Omar m'a tuer». Le jardinier de la victime, Omar Raddad (interprété par un impressionnant Sami Bouajila), est rapidement accusé du crime, puis condamné. Il sera finalement gracié sept ans plus tard, sans pour autant être innocenté.

Roschdy Zem choisit ici de raconter l'histoire d'un homme «pris dans un engrenage impitoyable, car socialement désarmé», et de dénoncer un système judiciaire français défaillant dans cette histoire. Il met en avant la faiblesse du dossier de l'accusation, due à une enquête bâclée. Avec son scénariste, ils inventent un personnage d'écrivain, Pierre-Emmanuel Vaugrenard, joué par Denis Polydadès, qui mène sa propre enquête et qui est bien décidé à prouver l'innocence du jardinier.

Cédric Botzung

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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