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Vendredi, 01 Juillet 2011 16:00

Concert en France Le petit Prince est définitivement un grand

Concert en France Le petit Prince est définitivement un grand

Ce que Prince veut, Prince l'obtient. L'an dernier, il avait eu un coup de cœur pour le Grand Palais et avait du coup mis sur pied un concert exceptionnel en à peine deux semaines. Pour cette unique date en France, jeudi soir au Stade de France, même chose: tout s’est décidé il y a moins de six mois et plus de 60 000 spectateurs se sont déplacés. C’est La diva soul, Sharon Jones, qui a ouvert la soirée avant l’arrivée du Kid de Minneapolis, dans un décor sobre; le chanteur n’a pas besoin de subterfuges.

D'emblée, Prince, chemise et guitare couleurs or, pantalon blanc et bottes en fourrure, a présenté chacun de ses musiciens. Car même s'il joue lui-même tous les instruments sur ses compositions, sur scène, c'est un véritable travail d'équipe. Ses musiciens, qui connaissent les 300 titres de la star sur le bout des ongles, sont capables d'improviser à tout moment. Et pour ce concert exceptionnel, le légendaire Maceo Parker l'épaulait au saxophone.

Reprise de Michael Jackson

Le live est primordial pour Prince, car c'est sur scène que son génie s'exprime. Le groove transpire de partout, il a besoin de partager une énergie folle, ça se sent et se matérialise par l'intermédiaire d'une avancée en forme de T, lui autorisant une proximité et une osmose avec son public. On sait que les formats ne lui conviennent plus, et il les a littéralement explosés sur scène, avec un premier segment de 25 minutes sans la moindre pause.

Armé de sa fidèle guitare, il a revisité ses propres hits («Controversy»), et s'autorise de nombreuses adaptations, de «The Look of Love», «Nothing Compare to You» ou «Don't Stop Till you Get Enough», de Michael Jackson. Devant une audience conquise, il a entamé «Purple Rain», hymne fédérateur venu illuminer la nuit parisienne. En rappel, Prince s'est amusé à enchaîner des fragments de ses nombreux tubes (dont bien sûr «Kiss»). À l'issue de quasiment trois heures d'un show impressionnant, où la liberté a rivalisé avec le talent, la foule a quitté le stade les jambes dégourdies et des étoiles plein les yeux. Prochaine étape à la Rockhal, dans une quinzaine de jours...

Cédric Botzung

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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