> Plainte officielle L'ancien chef de la police belge inculpé pour viol
Vendredi, 15 Juillet 2011 15:00

Plainte officielle L'ancien chef de la police belge inculpé pour viol

Fernand Koekelberg avait démissionné en mars de son poste de commissaire général de la police fédérale. Il avait été durement éprouvé par des critiques publiées dans la presse belge, surtout néerlandophone, pour le coût jugé excessif d'un voyage effectué au Qatar, alors qu'il briguait le poste de vice-président d'Interpol. Il avait été aussi accusé d'avoir favorisé une proche collaboratrice. Les faits qui lui sont à présent reprochés remontent au 10 juillet, rapportent vendredi plusieurs journaux belges.

Depuis plusieurs mois, l'ancien premier policier du royaume entretenait une relation avec une jeune femme de la région de Namur, qui lui a annoncé fin juin qu'elle souhaitait y mettre fin, selon le quotidien Le Soir. «Il ne l'a pas accepté. Dimanche soir, il me l'a encore signifié et m'a soumise à une relation forcée», a déclaré au Soir cette femme d'une quarantaine d'années dont l'identité n'a pas été dévoilée. La plaignante appuie sa plainte par l'existence d'ecchymoses, selon le journal. Vendredi, le parquet de Namur n'a pas souhaité confirmer l'information.

«Contradictions dans les dires de la plaignante»

Mais l'avocat de Fernand Koekelberg, Me Marc Uyttendaele, a indiqué que son client, nommé agent de liaison entre la police fédérale et les autorités régionales belges, avait bien été inculpé pour «viol et harcèlement». «Fernand Koekelberg conteste de la manière la plus absolue les accusations ignobles qui ont été formulées à son égard», a déclaré Me Uyttendaele, en précisant qu'une «plainte en diffamation a déjà été établie à l'encontre de son accusatrice» et qu'il a «déjà officiellement sollicité des autorités judiciaires que l'intéressée fasse l'objet d'un examen psychiatrique».

«Les tout premiers (éléments) d'enquête révèlent des contradictions dans les dires de la plaignante et Fernand Koekelberg a d'emblée sollicité des devoirs d'enquête précis qui seront de nature à démontrer qu'il est victime d'affabulations», a poursuivi Me Uyttendaele, en regrettant une inculpation «précipitée».

(L'essentiel Online/AFP)

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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