Financé par la ville de Luxembourg, le service des streetworkers a été attribué à quatre organisations différentes (ASTI, Caritas Jeunes et familles, Inter-Actions et Caritas Accueil et solidarité). Les uns s'occupent plutôt des sans-abri, les autres de la population toxicomane et certains des jeunes en difficulté.
«Notre population cible est celle des 12-26 ans de la ville basse et de la gare. Nous allons à leur rencontre et essayons d'établir le contact. Ce sont souvent des gens qui sont dans la rue mais qui ne sont pas encore marginalisés», explique Sing-Loon Cheung, un éducateur gradué au service des streetworkers.
L'an passé, le service des streetworkers de la Ville a fait environ 15 000 rencontres dans la rue. «Parfois, les mêmes personnes sont comptées», reconnaît Christof Mann, du service jeunesse de la capitale. Il n'empêche, après avoir réorienté l'une ou l'autre personne vers d'autres services plus adéquats, les streetworkers comme Sing-Loon encadrent encore 150 jeunes. Un encadrement sur la base du volontariat et de la confiance réciproque. «Nous ne sommes pas une police de substitution», conclut Sing-Loon.
Patrick Théry
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