Plus canon qu’Elizabeth (Cameron Diaz), tu meurs! Ce qui n’empêche pas cette prof de littérature dénuée de toute vocation pédagogique d’être célibataire malgré elle. Pour conquérir son nouveau collègue (Justin Timberlake), elle mise tout sur une nouvelle paire de seins. Encore faut-il pouvoir se payer l’opération. Heureusement, Elizabeth n’est pas à court d’imagination pour plumer ses collègues, ses élèves, leurs parents...
«Bad Teacher»
De Jake Kasdan. Avec Cameron Diaz, Justin Timberlake.
Sortie le 27 juillet 2011.
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Sûr, Cameron Diaz a des atouts qui sautent aux yeux. Elle capitalise d’ailleurs méchamment sur son physique de poupée barbie et la réputation de verdeur qui lui colle à la peau comme du gel à cheveux depuis «Mary à tout prix». Alors elle n’en finit pas de proférer des grossièretés à tire larigot, d’afficher son physique dans des scènes émoustillantes. Il arrive que ça paie, comme dans «In her shoes». Ce n’est pas le cas dans «Bad Teacher», comédie estivale paresseuse et superflue.
Trois questons à Cameron Diaz
Incarner un personnage aussi politiquement incorrect, est-ce un défi?
Ce qui est unique et génial chez Elizabeth, c’est qu’elle ne s’excuse jamais pour sa façon d’agir et n’exprime aucun regret. En lisant le scénario, je me suis vite rendu compte qu’elle n’allait pas se racheter à la fin, comme on pourrait s’y attendre. C’est justement pour ça que j’ai eu envie de faire ce film.
Donner la réplique à votre ex, Justin Timberlake, vous a-t-il facilité ou compliqué la tâche?
C’est un bonus parce qu’on se connaît super bien et qu’on partage le même sens de l’humour. Pour le passage où on fait l’amour tout habillés, on a voulu tourner la scène de sexe la moins sexy de l’histoire du cinéma et je crois qu’on y est arrivé! Il n’y a pas d’équivoque entre nous en privé, on peut se laisser aller librement devant la caméra.
Comment gérez-vous votre carrière?
Je ne planifie rien à long terme. Je choisis simplement les rôles qui me vont. Je suis persuadée que tout arrive pour une raison et que je me trouve là où je suis supposée être. C’est ma philosophie et
je m’y suis toujours tenue.
L'essentiel Online avec Fred Ferrari/Propos recueillis par Gabriel Lecomte
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