Les Luxembourgeois, amis des bêtes
Ces chiffres sont globalement dans la moyenne européenne mais il existe une spécificité luxembourgeoise: les consommateurs s’inquiètent pour leurs animaux. Ils sont en effet 81% à s'émouvoir du bien-être du bétail contre seulement 64% des Européens. De même, 75% se disent préoccupés par le clonage des animaux (contre 35% des Européens). Comme l’ensemble des Européens, la maladie de la vache folle n’est plus un problème pour 42% des Luxembourgeois.
Si les Luxembourgeois ont pris conscience d’un certain nombre de dangers, ils n’adaptent pas forcément leur nourriture. Ils évitent l’aliment incriminé mais seulement pour un temps. Comme l’ensemble des Européens, ils ne sont que 11% à avoir changé leurs habitudes de façon permanente à l’annonce d’un aliment dangereux.
Méfiance vis-à-vis de l’industrie agroalimentaire
Et à qui font-ils confiance pour avoir plus d’informations sur les risques? À leur médecin d’abord pour une écrasante majorité (91%), suivent les associations de consommateurs (78%) et les scientifiques (75%). En revanche, l’industrie agroalimentaire et les supermarchés recueillent des nombreux avis défavorables.
La méfiance vis-à-vis de l’industrie est au Luxembourg plus forte qu’ailleurs en Europe. 54% des Luxembourgeois interrogés estiment que les scientifiques ne sont pas indépendants des intérêts commerciaux ou politiques (54% contre 41%). Ils souhaiteraient aussi que l’Union européenne en fassent davantage en matière de sécurité alimentaire (89%)
(MC/L’essentiel Online)
Authors: L'essentiel