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Dimanche, 21 Novembre 2010 20:23

Quidditch La «Pottermania» dans l’arène

Courir sur un terrain vêtu d’une cape, un balai entre les jambes, peut paraître bizarre aux yeux du profane, mais les amateurs de quidditch, le sport magique pratiqué par Harry Potter, n’y trouvent rien à redire. Ils étaient plusieurs centaines le week-end dernier à New York, venus de tous les États-Unis pour participer à la quatrième édition annuelle de la Coupe du monde de quidditch.

Bien sûr, ces sorciers amateurs ne volent pas sur leurs balais, et le vif d’or, la facétieuse petite balle ailée si difficile à

attraper est incarnée par un participant vêtu de jaune qui court sans décoller du sol. Mais qu’à cela ne tienne: la compétition est aussi féroce que dans les romans de J. K. Rowling.

Chaque match donne lieu à des mêlées invraisemblables. Au bout d’une heure de jeu, plusieurs participants gémissent allongés sur le terrain, leurs balais à la dérive. «Nous ne prenons pas tout cela trop au sérieux», explique Zach Doleac, 20 ans, venu pour décrocher, avec ses coéquipiers du Middlebury College dans le Vermont, un trophée déjà remporté par son équipe à l’issue des trois précédentes éditions.

À la fin du tournoi, après deux jours de matches entre 46 équipes, dont certaines issues des prestigieuses universités Yale et Harvard, son équipe avait conservé son titre, après avoir battu celle de l’université Tufts sur le score de 100 à 50.
Comme dans les romans et les films d'Harry Potter, le terrain est circulaire. Les joueurs essaient d’envoyer le souafle (remplacé par une balle de volley) à travers trois grands arceaux, et la saisie du vif d’or rapporte des points supplémentaires. Le résultat ressemble alors à un mélange de rugby, de volley, de basket... qui se jouerait en enfourchant un balai.

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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