À Milan par exemple, la saison dernière, où il s’agissait de rattraper àSan Siro les bévues de l’aller au Vélodrome. Bilan: match nul (1-1). À Liverpool encore en 2008/2009 où, à la défaite initiale devant les Reds à Marseille, avait succédé un autre revers (1-0). Comme d’habitude, l’OM se voit donc contraint à l’opération commando, après la victoire russe dès la première journée (0-1).
«C’est une petite finale», n'a cessé de répéter Deschamps, avant que l’actionnaire Margarita Louis-Dreyfus ne se charge de rappeler elle aussi l’équipe à ses devoirs. «Une élimination serait donc une grande déception, pour ne pas dire un échec pour le club», a-t-elle lancé. Revigoré par sa victoire à Toulouse samedi en L1, où il a su imposer son rythme et dominer son sujet tactiquement, l’OM est prêt à croiser le fer russe,en dépit de ses soucis offensifs récurrents.
Le Spartak, lui, a terminé sa saison en championnat à une triste 4e place. Autant dire que le match devant Marseille sera celui de la rédemption due à ses fans.
Authors: L'essentiel