Le véhicule était immatriculé au Luxembourg et le couple qui l'occupait a été interpellé. Il devait s'expliquer mardi sur la détention de cette arme en provenance de l'Est, qui se monnaie dans la cité phocéenne, sur le marché parallèle, entre 500 et 1 000 euros. Quelques armes blanches, ainsi que des produits stupéfiants, ont également été saisis lundi soir. D'importants effectifs de CRS, postés aux principaux carrefours de la ville, ont exigé des automobilistes qu'ils ouvrent leurs véhicules et des fouilles ont été menées avec l'aide de chiens formés à la détection des produits stupéfiants.
Déploiement de CRS
Le ministre de l'Intérieur avait annoncé dimanche qu'il allait déployer dès lundi dans Marseille deux unités de force mobile, soit 150 CRS. Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Hugues Parant, s'est rendu sur les lieux. «Notre but est de porter un coup d'arrêt à la circulation des armes», a-t-il déclaré. «Nous avons décidé de déclarer la guerre aux trafics d'armes», a indiqué pour sa part le préfet de police Philippe Klayman qui a salué «la pertinence des dispositifs» mis en place.
Le directeur départemental de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône, Pascal Lalle, était également présent. D'autres opérations coup de poing devraient avoir lieu dans les jours qui viennent à Marseille. Elles devraient aussi viser les caves des cités des quartiers nord de la ville, réputées abriter des trafics et être le repaire privilégié d'une économie souterraine.
L'essentiel Online/AFP
Authors: L'essentiel