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Mardi, 23 Novembre 2010 18:21

Auto Le Dakar met le cap encore plus au Nord

Seuls 18 kilomètres séparent Arica, où l'épreuve vivra sa journée de repos le 8 janvier, du dernier poste-frontière péruvien. Arica, connue comme «la ville du printemps éternel», est pourtant l'un des endroits les plus arides au monde. En course depuis sept jours, ce qu'il reste des 430 véhicules inscrits (146 autos, 183 motos, 68 camions et 33 quads) fera peau neuve. Contrôles, réparations, changements de pièces...

Retrouvez le parcours du Dakar 2011 en cliquant ici.

Les équipages les plus professionnels, qui disposent d'une assistance, y profiteront d'un «jour off». Les autres, vraisemblablement entamés par les 4.600 kilomètres déjà parcourus, dont plus de 2.000 de spéciale, pourront toujours regarder l'océan Atlantique en fixant leur machine. Sans penser aux obstacles à franchir dans la deuxième semaine du rallye. Pour la 32e édition du Dakar, sa troisième, donc, en Amérique du Sud - après l'annulation de l'épreuve en 2008 pour cause de risques terroristes élevés en Afrique -, les organisateurs ont choisi une "montée en puissance progressive" en terme de difficultés, selon le directeur sportif David Castera.

«Spéciale piège»

Les trois premières étapes argentines (Buenos Aires-Victoria puis Victoria-Cordoba: 1er et 2 janvier, Cordoba-San Miguel de Tucuman: 3 janv, San Miguel de Tucuman-San Salvador de Jujuy: 4 janv) serviront de mise en bouche. La quatrième (San Salvador de Jujuy-Calama, le 5 janv), durant laquelle les concurrents traverseront à 4.800 mètres d'altitude la frontière argentino-chilienne, de trait d'union. Calama-Iquique (5e étape, 6 janv) et Iquique-Arica (6e étape, 7 janv) constitueront le plat de résistance. Toute la suite ne sera que dessert.

«Le 9, on repart pour du costaud» dans la descente vers Antofagasta (7e étape), remarquent les cadres de la course. Dès le lendemain, il s'agit de franchir «la plus haute dune de sable du monde», dixit le directeur de course Etienne Lavigne, pour arriver à Copiapo.

«Dense et varié»

Intervient alors «la spéciale piège» du rallye, selon David Castera, soit une boucle autour de Copiapo (11 janv, 9e étape). Le retour en Argentine via les Andes et les dunes de sable blanc de Fiambala, fatales à tant de concurrents en 2010, ne les ménagera guère plus (12 janv, 10e ét).

Et les trois dernières journées (Chilecito-San Juan, San Juan-Cordoba et Cordoba-Buenos Aires) seront du même acabit, promettent les organisateurs. «Il y a un peu de tout. On a essayé de faire dense et varié», affirme David Castera. Pour 9.600 km de bonheur, dont 5 000 de spéciale. Les 51 nationalités présentes s'en félicitent. Tout comme les quatre millions de spectateurs attendus le long du parcours par les seules autorités argentines.

(L'essentiel Online/AFP)

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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