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Mercredi, 24 Novembre 2010 21:27

Julian Perretta «Londres me saoule»

L’essentiel: Parlez-nous un peu de l’environnement musical dans lequel vous avez grandi.

Julian

Perretta: J’ai été nourri à la soul et à l’âge d’or de la pop. Mon père était musicien de studio, j’ai donc aussi côtoyé pas mal d’artistes plus ou moins connus dès mon plus jeune âge.

Vous avez toujours su que vous vouliez aussi devenir musicien?

Oui, je l’ai toujours su. J’ai quitté l’école à 16 ans, sans autre perspective que celle de faire de la musique. Je savais qu’il y avait moyen dans une ville comme Londres.

Surtout quand on a Mark Ronson à ses côtés. Comment vous êtes-vous rencontrés?

Peu de temps après avoir quitté l’école, j’ai commencé à traîner avec quelques musiciens de Jamiroquai. J’ai enregistré mes premières démos avec eux, dans le même studio où bossait Mark Ronson. Il a entendu ce que je faisais et s’est montré intéressé pour travailler avec moi. C’est comme ça, qu’en 2008, il m’embarquait sur une tournée européenne.

Vous avez tout juste 20 ans, avez été en tournée avec Mark Ronson et Beyoncé, et votre album marche bien. Comment faites-vous pour garder la tête froide?

J’essaie de m’entourer des bonnes personnes. En gros, mes vrais amis sont les mêmes qu’il y a cinq ans.
Expliquez-nous le titre de l’album.
«Stitch Me Up» parle d’un état de frustration, de l’impression de tourner en rond à Londres. C’est vraiment mon histoire que j’ai mise en musique.

Aujourd’hui, vous habitez à Paris. Pourquoi avoir quitté Londres?

Parce que Londres me saoule! J’y ai passé trop de temps. J’ai fait le tour. À Paris, je sens cet esprit créatif, je découvre des endroits, des artistes nouveaux. C’est super inspirant pour l’écriture.

Connaissez-vous Ben l’Oncle Soul? Si oui, qu’en pensez-vous?

Oui, j’ai entendu parlé de Ben l’Oncle Soul. C’est frais, j’aime bien. C’est le genre de son qu’on n’entend presque plus à Londres.

Ah bon? Pourtant, avec des artistes comme Amy Winehouse et Duffy…

Oui, bien sûr. Mais, je veux parler des artistes émergents. En Angleterre, c’est surtout l’électro-pop qui cartonne en ce moment.

Votre père est musicien. Qu’a-t-il pensé de votre disque?

Mon père n’est pas la personne la plus flatteuse au monde, mais, il m’a tout de même dit que c’était du travail bien fait. Ça m’a fait drôle.

Recueilli par Kalonji Tshinza

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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