terrain, où doit être installé un dépôt de bus, est situé à proximité de la gare de triage de Woippy et dans le voisinage immédiat d'une ancienne usine aéronautique allemande, Hobus Werke. Un diagnostic magnétique de ce site de deux hectares, lourdement bombardé le 18 août 1944 par l'aviation alliée, a révélé l'existence de masses métalliques dans le sol. «Il pourrait s'agir de bombes non explosées, de sorte qu'il a été décidé de déminer», a indiqué le colonel Pierre de Dinechin, responsable du patrimoine immobilier lorrain du ministère de la Défense.
Cette «dépollution pyrotechnique» sera effectuée, en liaison avec le service de déminage de la Sécurité civile, par une société spécialisée d'Aubagne (Bouches-du-Rhône), Geomines. Il s'agira notamment d'élever des merlons de protection autour des masses métalliques détectées. S'il s'agit effectivement de bombes, celles-ci devront être désamorcées au cours de la deuxième phase de l'opération, le dimanche 31 octobre, a indiqué la préfecture de Moselle.
L’essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel