> Crise en Libye Les frappes auront lieu «dans quelques heures»
Vendredi, 18 Mars 2011 11:33

Crise en Libye Les frappes auront lieu «dans quelques heures»

Crise en Libye Les frappes auront lieu «dans quelques heures»

«Les frappes auront lieu rapidement», a déclaré vendredi matin le porte-parole du gouvernement François Baroin sur la radio RTL, disant ne pas vouloir préciser pour l'instant exactement «quand, comment, sur quelles cibles, sous quelles formes».

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Cette intervention militaire «n'est pas une occupation du territoire libyen», mais «un dispositif de nature militaire pour protéger le peuple libyen et lui permettre d'aller jusqu'au bout de son souffle de liberté et donc de la chute du régime Kadhafi», a-t-il poursuivi.

La Norvège participera

«Les Français qui étaient aux avant-postes de cette demande (d'intervention) seront naturellement cohérents avec l'intervention militaire, donc ils participeront», a-t-il ajouté. La Norvège a également annoncé sa participation.

«Ce qui s'est passé cette nuit (avec la résolution de l'ONU) est une étape très importante dans cette gestion de la guerre en Libye, du massacre par Kadhafi de son peuple et il faut reconnaître le rôle puissant joué par le président de la République Nicolas Sarkozy et par la France», a-t-il souligné.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi soir une résolution approuvant le recours à la force contre le régime libyen du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes.

L'Europe se divise

Huit ans après s'être déchirée sur la guerre en Irak, l'Union européenne va avoir fort à faire pour maintenir sa cohésion face à l'opération militaire qui se profile en Libye, promue par Paris et Londres mais critiquée par l'Allemagne notamment. La France a regretté ouvertement vendredi l'attitude sur le dossier de son principal partenaire, l'Allemagne, qui n'a pas voté jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU en faveur de la résolution autorisant le recours à la force contre les forces de Mouammar Kadhafi.

«On était déçu déjà au Conseil européen de ne pas avoir vu les Allemands nous accompagner avec les Britanniques dans cette démarche», a souligné le porte-parole du gouvernement français, François Baroin. Une référence au dernier sommet de l'UE vendredi, où les pays européens n'avaient pu s'entendre pour soutenir clairement l'option militaire.

L'Allemagne a réaffirmé ses fortes réserves vendredi. «Nous restons éminemment sceptiques sur l'option d'une intervention militaire (...) Nous y voyons des risques et des dangers considérables», a indiqué son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle.

(L'essentiel Online/AFP)

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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