«Florence a de bonnes compétences, mais elle ne va pas durer longtemps dans l’émission. Elle frôle la timidité, elle reste fidèle à son caractère sans s’imposer et sans surjouer. Elle n’est pas assez méchante. Déjà elle est quasiment effacée à l’écran et elle sera très vite éliminée.» Le jugement de Michel Fouarge est sévère. Cet ex-mannequin luxembourgeois, de renommé internationale, observe de près l’évolution de Florence, jeune beauté de Capellen qui participe actuellement à l’émission «Germany’s next Topmodel», dirigée par Heidi Klum.
«Dommage qu’elle ne joue pas le jeu. Elle devrait se créer un personnage plus méchant car elle a toutes les capacités pour être un bon mannequin: devant les photographes, elle a le bon comportement», conseille Michel Fouarge. L’expert du monde de la mode voit l’émission d’un œil critique: «Au départ, «Germany's next Topmodel» reflétait très bien le fonctionnement du monde des mannequins. Mais au fil du temps, c’est devenu de la télé-réalité. Heidi Klum ne cherche plus le meilleur mannequin. Elle ne juge plus sur les capacités physiques, mais elle utilise les faiblesses des filles pour les rabaisser, les ridiculiser et ainsi créer le buzz.»
«Pour réussir, il faut tenter sa chance à l’étranger»
Néanmoins, l’émission présente une belle opportunité pour un mannequin: Florence peut bénéficier de l’émission pour «gagner de la notoriété», juge l'ancien top, devenu artiste. Car une carrière de mannequin ne se crée pas encore au Grand-Duché, faute de budgets suffisants pour payer de vrai photographe et de vrais modèles. «Pour réussir, on n'a pas le choix, il faut tenter sa chance à l’étranger», estime Michel Fouarge.
L’expérience de Michel le prouve: aujourd’hui artiste et photographe, l’ex-mannequin était parti à Paris, puis en Grèce - en vain. Ce n’est qu’à Milan qu’un photographe l’a découvert et que le jeune Luxembourgeois a pu poser pour une campagne Armani. Florence, elle, a également choisi ce chemin. Avant de participer à l’émission allemande, elle avait tenté sa chance en déménageant à Paris.
Sarah Brock/L’essentiel Online
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