Accompagnée de ses deux jeunes enfants, Aurélie était la première arrivée au stade Josy Barthel, vers 16 h 30. Un peu seule, poussette en main elle est venue tôt pour permettre à ses petits «d'entrevoir les Bleus ou même leur bus». Maillot de l'equipe de France sur les épaules, la petite famille a du attendre une grosse heure pour voir débarquer, d'autres fans de foot, en quête de quelques instants passés avec les joueurs. «ils ne sont pas là tous les jours» explique-t-elle.
Les premiers supporters à affluer sont français
Les vendeurs de billets à la sauvette, sont déjà là, partant à la rencontre de ceux qui n'ont pas pu obtenir le precieux sésame.
Les premiers supporters à affluer sont français mais parmi, les chapeaux en forme de coqs, une famille aux couleurs du Grand-Duché est bien décidée à apporter son soutien aux Roude Léiw. Et pour cause... En civil, à l'entrée au stade en compagnie de sa famille, Carlo est tout simplement la mascotte de la formation grand-ducale. Il s'apprête a revêtir sa tenue de «Lion Rouge». Quand on lui fait remarquer qu'en principe le lion devrait croquer le coq, il sourit et répond «J'ai amené une fourchette et un couteau mais j'espère que le coq ne me picorera pas la queue».
«Nous sommes pour les deux équipes»
Aux différentes entrées la foule se fait plus nombreuse. Kamal et son fils Sichoe portent le maillot français mais un drapeau luxembourgeois. «Nous sommes pour les deux équipes.Je suis frontalier français. Je travaille dans la cosmétique à Luxembourg. Je serais vraiment content si les Français gagnaient et je voudrais que les Luxembourgeois marquent au moins un but», explique Kamal.
Un peu plus loin, Germain et Daniel, portent une écharpe pour supporter les Roude Léiw. «Nous sommes venus voir un beau match. Pour le score on ne sait pas trop quoi dire. Cela dépendra de nos gars. Il y a un gros écart entre les deux équipes mais s'ils défendent bien pendant une demi heure, les Français paniqueront peut être».
Andy en est aussi convaincu, il y a un coup à jouer. «Le match commence à zéro à zéro. Il faudra tenir ce sore le plus longtemps possible». Habitué des matches à Josy-Barthel, il reconnait que cette fois «ce sera moins difficile que d'habitude de mettre l'ambiance».
Les français semblent plus nombreux
Dans une franche atmosphère de camaraderie, les supporters des deux pays, ne rechignaient pas à poser ensembles pour les photographes ou à répondre aux interviews des nombreuses chaines de télévision présentes. Dans le stade, les français semblaient un peu plus nombreux que les luxembourgeois. Mais lesquels chanteraient le plus fort. Réponse dans 90 minutes.
Nicolas Martin
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