Il reste du travail en matière de politique d’immigration et d’intégration mais le Luxembourg fait partie des élèves appliquées de la classe étudiée. Le pays pointe désormais à la 11e place de l'Index européen des politiques d'intégration (Mipex III), outil qui évalue les politiques d’intégration de 31 pays grâce à 148 indicateurs. Et le Luxembourg a travaillé puisqu’il progresse de huit places par rapport au précédent index en 2007. Avec 59 points sur 100, le pays est au-dessus de la moyenne générale de 50%. Il est aussi un des seuls à avoir amélioré son score avec +8 depuis MIPEX I.
Ce qui a permis au pays d’améliorer son évaluation? Le texte sur la double nationalité et celui sur le droit des étrangers à accéder aux postes de bourgmestres et échevins. Au niveau de l’éducation aussi. «Pour ce qui est de gérer sa grande diversité d'élèves, l'enseignement luxembourgeois obtient un très bon score mais manque encore d'actions innovantes, comme recruter des enseignants parmi les migrants», note Jan Nissen, de l'indice européen des politiques d'intégration (MIPEX III).
Les points faibles? L’accès à la fonction publique et au marché du travail en général. Cela reste difficile pour les étrangers issus d’un pays tiers. Ils sont 29 000 au Luxembourg. «Dommage que ce soit surtout des décisions européennes qui ont fait avancer le Luxembourg», note l'ASTI, partenaire de l'étude au Grand-Duché.
MC/L'essentiel Online avec sg
(L'essentiel Online)
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