«Après Noël, Pâques est le deuxième temps fort de l'année pour la profession», souligne Tom Oberweis, président de la Fédération des patrons pâtissiers, chocolatiers, glaciers du Luxembourg (dix-huit entreprises, 1 843 salariés en 2010). Surtout pour les chocolatiers d'ailleurs. Comparée à un mois classique d'activité, la période pascale leur permet de générer un chiffre d'affaires «supérieur de 20 à 30%».
«Mais cela dépend du calendrier. Comme cette année Pâques tombe pendant les vacances scolaires et très tardivement, il est plus raisonnable de tabler sur une hausse de 20%», indique Tom Oberweis. Au niveau de son entreprise de 300 salariés, les achats de chocolat le mois précédant Pâques atteignent des «sommets»: entre sept et huit tonnes, contre trois pour un mois normal.
Conséquence: il faut ajuster les effectifs. Très souvent, la profession fait appel à des employés saisonniers, ne serait-ce que pour emballer les confiseries. Et faire le bonheur des clients qui consacrent en moyenne 150 à 200 euros à leurs achats.
Joseph Tripodi
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