Jeudi soir vers 22h30, deux hommes, armés de Kalachnikov, sont arrivés dans un bar du XIVème arrondissement et ont fait feu en direction de trois jeunes hommes, attablés en terrasse. Deux sont morts et le troisième est grièvement blessé. Une dizaine de douilles auraient été retrouvées. La préfecture de police de Paris a évoqué un possible "règlement de comptes".
Le dernier règlement de comptes connu dans la capitale remonte à juin 2010. Deux hommes avaient été tués et trois blessés par balles à l'arme automatique par des inconnus à l'angle des rues Letort et Versigny (dans le XVIIIème arrondissement), à deux pas du boulevard périphérique. Les cinq victimes, âgées de 26 à 4O ans, étaient toutes connues des services de police pour affaires de violences sexuelles, violences, outrages à agents ou de stupéfiants.Des sources policières avaient évoqué un règlement de comptes sans doute lié à une "affaire de droit commun ou de stupéfiants".
Les assassins présumés sont repartis calmement dans une voiture et n'ont pas été retrouvés. La voiture ainsi qu'une moto de grosse cylindrée, vraisemblablement utilisées par les deux hommes afin de prendre la fuite, ont été retrouvées dans la nuit, brûlées non loin des faits.
Une quinzaine de personnes ont assistés à la fusillade
La brigade criminelle a été saisie de l'enquête tandis que la police technique et scientifique a été dépêchée sur place. Le quartier a été bouclé par les forces de l'ordre.
Une quinzaine de personnes ont assisté à cette fusillade. "On était à côté de ces trois jeunes", a raconté une quinquagénaire témoin de la scène, qui était attablée avec une amie."D'un seul coup, j'ai vu comme une rafale arriver mais je n'ai pas vu ce qui s'est passé", a-t-elle précisé. "Mon amie m'a dit qu'elle avait vu deux ou trois hommes cagoulés (approcher de l'établissement, ndlr) et d'un seul coup, j'ai vu ces jeunes par terre plein de sang". "Ils avaient une vingtaine d'années", a précisé la témoin, qui habite un immeuble voisin et vit dans le quartier depuis quarante ans.
Un témoignage sur Europe 1:
(L'essentiel online/AFP)
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