Ce montant se décompose en 575 000 euros sur la base des années de M. Domenech en fonction à la FFF et 400 000 euros au titre d'une «indemnité transactionnelle supplémentaire» qui prend en considération le préjudice subi par l'ex-sélectionneur, selon M. Le Graët. «Le dossier Domenech est terminé, s'est félicité M. Le Graët, le président de la FFF. Il a également totalement renoncé à ses 150 000 euros de primes. C'est une excellente décision pour la FFF, je suis très content de cet accord. Ce dossier était très mal engagé pour la fédé et il met un point final à une discussion qui aurait pu durer deux-trois ans».
«C'est une excellente décision pour la FFF», a indiqué Noël Le Graët. (AFP)Cet accord a été ratifié par le comité exécutif de la FFF. L'ancien sélectionneur des Bleus, limogé pour faute grave après le fiasco du Mondial-2010 réclamait 2,9 millions d'euros. Il aura donc fallu moins de deux mois à Le Graët, élu président le 18 juin, pour résoudre un conflit employeur/ex-salarié qui embarrassait la FFF depuis près d'un an et risquait d'empoisonner l'atmosphère pendant longtemps encore. L'examen du dossier était programmé le 13 janvier 2012 devant les prud'hommes de Paris. Et en cas d'appel, l'affaire aurait connu une nouvelle prolongation. Un tel feuilleton était hors de question pour l'ex-président de l'En Avant Guingamp (EAG), qui avait estimé dès son élection que moins la FFF ferait la Une des journaux mieux ce serait.
Pour Domenech, il s'agissait de tourner humainement la page Knysna, sans toutefois tirer un trait entièrement sur le préjudice qu'il estime avoir subi en tant que salarié, après 17 ans d'ancienneté. Avec le règlement définitif du départ de l'ex-sélectionneur, la FFF tourne ainsi définitivement la page du désastreux Mondial-2010, lors duquel les Bleus ont été éliminés au 1er tour dans la confusion la plus complète.
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