L'audition du journalister Patrick Poivre d'Arvor par les enquêteurs a duré plus de deux heures et s'est achevée à 16H20. Les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) entendent toutes les personnes que Tristane Banon et sa mère, Anne Mansouret, leur ont désignées comme ayant été informées de l'agression alléguée, qui remonte à 2003.
Tristane Banon a désigné PPDA comme un de ses confidents. L'affaire DSK expliquéeÀ l'issue de cette enquête préliminaire, le parquet de Paris peut classer la plainte sans suite ou confier une information judiciaire à des juges d'instruction.
Les enquêteurs ont déjà entendu des membres de l'entourage de la plaignante et de DSK, ainsi que plusieurs socialistes, dont le candidat à la primaire, François Hollande.
PPDA a été désigné par Tristane Banon comme un de ses confidents.
«Elle avait très peur de porter plainte»
Une autre journaliste, Olivia Cattan, présidente de l'association Paroles de femmes, a indiqué avoir été entendue le 20 juillet pour évoquer des souvenirs «assez lointains», «vagues» sur ce que lui avait confié Tristane Banon à deux reprises, «un peu avant l'été 2004, au cours d'un déjeuner en compagnie d'autres personnes» puis une deuxième fois quand elle était «entrée un peu plus dans les détails».
«Je lui avais dit de porter plainte, j'ai essayé de la convaincre. Elle m'a répondu qu'elle avait très peur de le faire. Pas par peur de DSK, mais par peur du regard des autres et des conséquences d'une plainte. Elle démarrait sa carrière, elle était toute jeune», a expliqué Olivia Cattan. «Elle ne m'avait semblé ni menteuse, ni manipulatrice», s'est souvenue Olivia Cattan. «Je trouvais qu'elle n'allait pas très bien. Elle avait manifestement besoin de parler de cette histoire. Je l'ai ensuite recroisée à plusieurs occasions, mais on n'en a pas reparlé», a conclu la journaliste.
L'essentiel Online / (AFP)
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