C'est un objectif «ambitieux mais lucide» pour la Brasserie Nationale, propriétaire de Bofferding et Battin. «D'ici dix ans, nous voulons réaliser la moitié de nos ventes en Wallonie et en Lorraine», a indiqué Frédéric de Radiguès, directeur général du groupe.
Car le groupe, incluant Bofferding et le distributeur Munhowen, a atteint sa taille critique au Grand-Duché depuis quelques années.

Raymond Martin (président), Georges Lentz (administrateur délégué) et Frédéric de Radiguès (directeur général) trinquent. (L'essentiel)

La preuve, alors que ses volumes de vente croissent annuellement de 20% à l'export, la progression au Luxembourg atteint «2 ou 3%». Tout naturel que le plus gros vendeur luxembourgeois sur le marché domestique (56% de parts de marché, contre 37 à la Brasserie du Luxembourg et 7% à la Brasserie Simon) aille voir de l'autre côté des frontières.

Pas question pour autant d'augmenter significativement la production de bière qui s'est établie l'an passé à 156 000 hectolitres, en hausse de 4,1% tout de même. «Il s'agit plutôt d'accroître notre présence dans un rayon de 150 kilomètres autour du Luxembourg». En 2010, le groupe a augmenté ses points de vente de 242 unités. Dont une grande majorité à l'étranger. Il a dégagé l'an passé un chiffre d'affaires de 73,97 millions d'euros et un résultat net d'exploitation stable à 9,7millions d'euros.

Joseph Tripodi