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Wednesday, 16 February 2011 17:51

Cadeaux et déplacements Pas de «code de conduite» pour les ministres

Cadeaux et déplacements Pas de «code de conduite» pour les ministres

«C’est laissé à l’appréciation des ministres», indique la directrice-adjointe du Protocole du ministère des Affaires Étrangères. Mais «les cadeaux ne sont que des cadeaux de courtoisie», indique Robert Steinmetz, attaché de presse de Jean Asselborn. «Ce sont des médailles, des stylos ou des livres que le ministre utilise dans le cadre de ses fonctions. Jamais ne s’est présenté le problème d’accepter un cadeau d’une valeur importante».

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Faut-il inscrire dans la loi les montants maximums des cadeaux que les ministres peuvent recevoir?

Contrairement aux commissaires européens qui se sont vu imposer un nouveau code de conduite la semaine dernière. Pas de cadeaux de plus de 150 euros, pas de nuits d'hôtel dépassant 300 euros, pas de vols en avion privé... pour «un reflet des meilleures pratiques en matière de régulation éthique», a expliqué José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, en présentant le texte jeudi dernier.

«Le choix d’un vol en première classe est l’exception»

Au Luxembourg, «le mot d’ordre est de réduire au maximum les frais de voyage». À ce sujet, à l'occasion d'une question parlementaire, le Premier ministre affirmait qu’«en règle générale, les membres du Gouvernement voyagent en avion de ligne». À ce titre, le ministre des Affaires étrangères -amené à souvent voyager- présentait une facture de 132 343 euros de janvier à juillet 2010 contre 136 375 euros pour 2009. Jean-Claude Juncker lui a voyagé pour 40 000 euros. Une différence qui s'explique surtout par les longs déplacements de Jean Asselborn. Pour indication, un aller-retour Luxembourg-New-York en première classe coûte aux alentours de 6 000 euros.

Le premier ministre avait souligné que le recours à un avion privé ne se justifiait que pour des raisons de sécurité ou des contraintes d’emploi du temps non négociables et avait ajouté que «le choix d’un vol en première classe est l’exception» et ne concerne que les vols intercontinentaux.

Et d'ajouter que du côté des hôtels, ils sont choisis selon leur localisation, la sécurité, l'accès, le confort et, bien sûr, le prix». Les ambassades luxembourgeoises belges ou néerlandaises négocient les prix et donc, «les frais de nuitée se situent en-dessous de ceux normalement en vigueur».

(MC/L'essentiel Online)

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