Le Groupe de contact sur la Libye (voir encacdré), réuni jeudi à Rome, a décidé de créer un «fonds spécial» afin d'aider les rebelles, pour lesquels les États-Unis ont déjà décidé de puiser dans les avoirs, gelés, du régime de Mouammar Kadhafi.
Opération «Aube d'une odyssée» en Libye Le groupe de contact pour la Libye Mis en place à Londres fin mars, il comprend des pays occidentaux comme les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, des pays arabes, notamment le Qatar, la Jordanie et le Maroc, et des organisations internationales, dont l'ONU, la Ligue arabe et l'Otan. Organisatrice de la deuxième réunion de ce groupe, l'Italie accueille 22 pays participants, 6 institutions internationales dont l'UE, l'Otan et l'Organisation de la conférence islamique ainsi que 6 observateurs, dont l'Union africaine et la Banque mondiale.«Un soutien économique plus fort est nécessaire», a ainsi déclaré M. Frattini, le ministre italien des Affaires étrangères à l'ouverture de la réunion. «Je me réjouis de l'annonce qui doit être faite aujourd'hui, sur l'établissement d'un fonds spécial - sous le nom de mécanisme financier temporaire - qui permettra à des fonds d'être transférés effectivement et de manière transparente au Conseil national de transition», a-t-il ajouté dans un discours qui a été transmis à la presse.
Le principe de ce mécanisme d'aide serait d'utiliser les avoirs du colonel Mouammar Kadhafi et de sa famille gelés par l'ONU et l'Union européenne comme garantie pour ouvrir des lignes de crédit en faveur des rebelles.
(L'essentiel Online/afp)
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