Pour chaque épreuve de chaque section, vingt questionnaires sont élaborés. Par exemple, les élèves de la section A ont passé 12 épreuves entre le 23 mai et le 8 juin. En tout, il a donc été élaboré 240 questionnaires (sachant que certaines sections ont des épreuves communes comme la philosophie ou encore les langues). «Finalement, un seul est retenu, choisi par le commissaire de chaque section (l’enseignement secondaire classique en compte par exemple 7) qui va lui-même photocopier les sujets et les mettre sous scellés», explique Gérard Zens, chef du service de l’Enseignement secondaire et secondaire technique au ministère de l’Éducation nationale.

Les directeurs des 32 établissements qui organisent le baccalauréat au Luxembourg récupèrent ensuite ces questionnaires et vérifient que le scellé est intact. En cas d’anomalie, les sujets sont immédiatement changés.

«S’il devait y avoir fuite, elle proviendrait du commissaire mais à la connaissance du ministère, ça n’a jamais été le cas au Luxembourg», indique Gérard Zens.

(L'essentiel Online)