«Une fois une Allemande m’a demandé si le Luxembourg était un Land et d’autres me demandent souvent quelles langues sont parlées au Luxembourg, je trouve ça bien de présenter et de faire connaître mon pays», confie Kätty Kaes. La jeune femme de 21 ans fait partie de l’équipe qui promeut le Grand-Duché dans la caravane publicitaire de la Grande Boucle. Elle distribue tous les jours des milliers de t-shirts et de drapeaux pour faire la promotion du Luxembourg, pays du vélo. Une initiative du ministère du Tourisme.

Mais si tous sont passionnés de cyclisme, ils ne voient pas grand-chose de la course : «Nous sommes sur les routes de 11h à 16h et quand les coureurs franchissent la ligne d’arrivée, nous sommes en général déjà à l’hôtel», indique Jacques Thill, autre chanceux qui espère pouvoir profiter un peu plus dans les prochains jours. Ils ont déjà pu apercevoir les frères Schleck : «Le deuxième jour, les Leopard Trek étaient dans le même hôtel que nous, on les a vus dîner mais on les a laissés tranquilles», surenchérit Kätty.

«Épuisant»

Le soir, comme les champions, Kätty, Jacques et toute l’équipe de la caravane se repose parce que leur travail sur le Tour n’est pas de tout repos. «Je n’aurais jamais pensé que ça serait aussi épuisant» indique le jeune étudiant de 23 ans. «On se lève tôt et on reste assis plus de cinq heures dans la voiture; la vitesse de la caravane change tout le temps et nous devons faire attention aux spectateurs».

Mais qu’il pleuve ou que le soleil brille. Personne ne regrette l’expérience une seule seconde: «C’est une occasion unique d’être sur le Tour», sourit Kätty. Et Jacques, passionné de cyclisme, est ravi de participer à la fête, plutôt dans sa voiture… que sur un vélo.

ks/l'essentiel Online