«Ce Sarkozy est un criminel de guerre qui a entaché l'histoire de la nation française et détruit les rapports de son pays avec la Libye et les pays musulmans. C'est un retardé mental», a-t-il accusé dans ce message relayé par haut-parleurs à ses partisans rassemblés à al-Ejelat, dans l'est de Tripoli. «En menant une croisade contre le peuple libyen, il a entraîné son pays dans une guerre perdue. Celui-là n'est pas Français, il faut que le peuple bannisse ce criminel qui n'est pas français», a encore dit M. Kadhafi, confronté depuis cinq mois à une rébellion armée et isolé par la communauté internationale.
Les révoltes dans le monde arabe Coalition internationale sous mandat de l'ONU La France avait été avec la Grande-Bretagne, le 19 mars, à l'origine du déclenchement des frappes aériennes internationale contre les forces du régime Kadhafi.Le leader libyen Mouammar Kadhafi a appelé jeudi ses partisans à «marcher» sur Benghazi, la «capitale» rebelle dans l'est du pays, pour la libérer des «traîtres», en allusion aux insurgés qui la contrôlent. «L'heure de la bataille a sonné, préparez-vous pour marcher sur Benghazi, sur Misrata (enclave à 200 km à l'est de Tripoli) et sur les montagnes de l'Ouest», a-t-il dit dans un message relayé par haut-parleurs à ses partisans rassemblés à al-Ejelat, dans l'est de Tripoli.
Discours triomphaliste et mobilisateur
Dans ce message, le troisième depuis le 1er juillet, le dirigeant libyen a assuré que son «peuple est le plus fort car il défend sa dignité, son honneur et sa terre» et que les «croisés» - allusion aux forces de l'Otan qui bombardent les troupes loyales depuis mars - seront vaincus car «ils mènent une guerre injuste». «Nous sommes là et nous resterons sur cette terre, je resterai aux côtés de mon peuple jusqu'à la dernière goutte de mon sang», a-t-il déclaré.
Ce discours triomphaliste et mobilisateur intervient alors que les rebelles libyens ont consolidé leurs positions dans l'Ouest, près d'Al-Assabaa, ville stratégique à 80 km au sud de Tripoli, tout en annonçant une offensive sur la ville pétrolière de Brega.
(L'essentiel Online/AFP)
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