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Friday, 19 November 2010 18:22

[FLASHBACK] Le parcours d'Arnaud Montebourg

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Arnaud Montebourg devait annoncer officiellement sa candidature aux primaires du Parti Socialiste samedi 20 novembre, quelques jours avant la publication de son livre-programme "Des idées et des rêves". Retour en images sur le parcours du député qui s'est forgé au fil du temps une réputation de trublion de la politique.

Né en 1962 dans la Nièvre, Arnaud Montebourg suit des études de droit avant d'entrer à Sciences-Po. Recalé de l'ENA, il entame sa carrière d'avocat et devient premier secrétaire de la prestigieuse Conférence du stage, qui réunit les jeunes ténors du barreau.

1993 : Commis d’office

Avocat à la Cour d’Appel de Paris, il est chargé de défendre Christian Didier, l’assassin de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy condamné à 10 ans de réclusion criminelle. La même année, il assure aussi la défense de Christine Villemin, la mère du petit Gregory, qui bénéficiera d’un non-lieu.

1995 : Alain Juppé dans le collimateur

Arnaud Montebourg se fait le porte-voix de l'Association de défense des contribuables parisiens et demande au procureur de la République de Paris d’ouvrir une enquête sur l’affaire de l’appartement d’Alain Juppé. Alors premier ministre, Juppé est accusé de s’être octroyé un logement à loyer modéré lorsqu’il officiait à la Mairie de Paris. Montebourg dénonce le "délinquant à la tête de République" mais Alain Juppé ne sera pas poursuivi.

1999 : Roland Dumas en ligne de mire

Elu député PS de Saône et Loire en 1997, il sera jusqu’en 2002 rapporteur de la mission parlementaire d’information sur le blanchiment en Europe. Deux ans plus tard, il réclame la démission de Roland Dumas de la présidence du Conseil constitutionnel après les révélations de Christine Deviers-Joncour, en marge de "l’affaire Elf". Pour celui que les médias baptisent le"Zorro de la République", "il est temps de remettre la morale sur ses pieds".

2000 : Jacques Chirac pour cible

Montebourg publie "La machine à trahir", un brûlot contre le président Chirac. Il revient notamment sur les affaires des emplois fictifs et du financement occulte du RPR. Il fustige la protection juridique dont bénéficie le chef de l’Etat et demande qu’il soit mis en accusation.

2001 : Obstiné

Il relance les accusations contre Jacques Chirac en publiant "Proposition de résolution tendant au renvoi de monsieur Jacques Chirac occupant les fonctions de président de la République devant la devant la Haute Cour de justice". Peu soutenu par les socialistes qui voient d’un mauvais œil ses initiatives personnelles, il fait cavalier seul.

2002 : "Si j’étais président"

Il signe avec Vincent Peillon et Julien Dray une tribune dans Libération intitulée "Pour un nouveau parti socialiste" qui donnera son nom au courant "Nouveau Parti Socialiste". Invité de Thierry Ardisson dans l’émission "Tout le Monde en Parle", il répond avec aisance à un questionnaire sur le thème "Si j’étais président".

2004 : La VIème

Arnaud Montebourg entretient son image de rebelle au sein du groupe socialiste. Lors de la traditionelle "Fête de la Rose", il déclare "Nous sommes tous d’accord pour faire la révolution, il ne reste plus maintenant qu’à choisir le régime", évoquant aussi l’instauration d’une VIème République.

2007 : Arnaud "Montebourde"

Porte-parole de Ségolène Royal, candidate à la présidentielle, il est démis de ses fonctions après avoir déclaré dans le "Grand Journal" de CANAL+ que le seul défaut de Mme Royal était son compagnon, François Hollande.


Authors: Nouvel Obs

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