L'Italie condamné à payer 100 000 euros
L'Italie a été de son côté condamnée à une amende de 100 000 euros et un match à huis clos à domicile avec sursis, avec une période probatoire de deux ans. Si la responsabilité des hooligans serbes est criante dans cette affaire - le match à Gênes avait été arrêté au bout de six minutes, le score était de 0-0 -, il est reproché à l'Italie de ne pas avoir été bien organisée.
La Fédération serbe était dans le collimateur de l'instance européenne après les jets de fumigènes sur la pelouse et sur les fans italiens, qui avaient provoqué l'arrêt de cette rencontre. Cet arrêt avait été suivi par de violents affrontements entre les supporters du pays visiteur et les forces de l'ordre locales (16 blessés dont deux graves).
Défauts dans l'organisation
Mais l'Italie a également été condamnée pour des défauts dans l'organisation. Les supporters serbes n'avaient pas été évacués immédiatement du stade et avaient attendu des heures sur le parking faute de renforts de police, arrivés tard de Turin et de Milan. Après une heure du matin, des bagarres avaient ensuite éclaté, faisant 16 blessés.
La Fédération italienne (FIGC) avait ainsi essuyé les critiques du président de la FIFA Joseph Blatter, qui avait fait un parallèle entre les efforts déployés par des pays comme l'Angleterre pour éradiquer le hooliganisme et le cas italien: «Si cela était pareil partout, nous n'aurions pas connu les problèmes survenus à Gênes.»
«La FIGC a fait ce qu'elle devait pour l'organisation du match, lui a répondu le président de la Fédération italienne Giancarlo Abete. Quelque chose n'a pas fonctionné entre la Fédération et la police serbes».
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Authors: L'essentiel