À l'occasion de la Journée internationale de l'infirmière (qui a lieu ce jeudi), l'Association nationale des infirmiers et infirmières luxembourgeoises (ANIL) lance une exposition itinérante qui sillonnera le pays pendant un an. L'objectif est de promouvoir un métier dont les besoins en personnel sont «grands», selon Jean-Paul Bleser, président de l'ASBL.

Le métier d'infirmière propose de nombreux débouchés.

«Le Grand-Duché compte environ 5 700 infirmières et infirmiers diplômés et spécialisés, affirme le responsable. Vu le grand nombre de demandes d'homologation de diplômes étrangers et le pourcentage élevé de collègues de travail provenant des pays limitrophes, les besoins sont évidents». D'après l'ANIL, moins de 40% des professionnels du paramédical au Grand-Duché ont la nationalité luxembourgeoise.

Et le faible nombre de diplômés sortant chaque année du Lycée technique pour professions de santé (LTPS) à Luxembourg ne risque pas d'inverser la tendance. L'an passé, ils n'étaient que 81. Pourtant, le métier propose de nombreuses possibilités de carrière. «Les professionnels travaillent en milieu hospitalier mais aussi pour les soins à domicile, en foyer de jour pour personnes âgées. Pour une formation programmée sur quatre ans qui s'achève par l'obtention d'un BTS».

Joseph Tripodi

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