Le Luxembourg est le pays qui utilise le moins de logiciels piratés dans le monde: seul un logiciel utilisé sur cinq est une copie frauduleuse. Les champions toute catégorie du piratage sont les Géorgiens (93%) et le Zimbabwe (91%). En Europe, ce sont les Grecs avec 59%, suivis de l’Italie (49%), de l’Espagne et de Malte (43%). Seuls ces trois pays sont au-dessus de la moyenne des 116 pays interrogés pour cette étude publiée par l'Association mondiale des fabricants de logiciels BSA (Business Software Alliance).

Et les pays latins sont d’ailleurs les plus friands de ce genre de pratique. «Les pays anglo-saxons et du nord ont des taux de piratage relativement honnêtes. Et puis on a les pays latins, France en tête: c'est un peu dans nos gènes malheureusement, avec ce côté ‘hors-la-loi’ qui est séduisant», déclare Eric Beaurepaire, membre du BSA. «Les Français sont un peu réfractaires aux normes, ils pensent aussi que le risque n'existe que pour les autres». 39% des logiciels utilisés sans des copies frauduleuses.

Un piratage de logiciels qui a coûté l'an dernier 41,6 milliards d'euros à l'échelle mondiale. Au Luxembourg, le manque à gagner était de près de 22 millions d’euros, une goutte d’eau en comparaison des États-Unis qui sont au sommet avec 6,71 milliards d'euros. Non pas parce qu’ils utilisent beaucoup de logiciels piratés (ils ont le même taux que le Luxembourg, 20%) mais parce que le marché est beaucoup plus important que celui du Grand-Duché.

(MC/L'essentiel Online)